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la science de l’homéopathie – page 161

sions, c’est l’ensemble de la solution et de l’éprouvette qui est
elevé à une nouvelle amplitude vibratoire. En conséquence,
comment imaginer qu’une partie de la solution ne subisse pas
les mêmes modifications que les autres? La « contamina-
tion » d’une solution à l’autre paraît fortement improbable.
Cette précision est d’une importance capitale pour les
laboratoires homéopathiques. Dans la méthode de Hahne-
mann il faut disposer d’un nombre considérable d’éprouvettes
qui ne pourront être réutilisées qu’après avoir été chauffées
dans un four à haute température. Une telle procédure est
aussi inutile qu’onéreuse.
Les dilutions originales de Hahnemann étaient réalisées à
l’aide d’alcool – substance qui ne peut être utilisée plusieurs
fois. Ainsi, une dilution à la 10 oooe nécessitait 50 litres
d’alcool. Une telle procédure est ruineuse pour les laboratoires
homéopathiques. Or, l’expérience démontre qu’on obtient les
mêmes résultats en utilisant de l’alcool ou de l’eau. La
solution idéale consiste donc à recourir à’ l’eau pour les
dilutions intermédiaires (eau doublement distillée) et à l’al-
cool pur pour la dilution finale, l’eau n’étant pas un bon
conservateur. Avec le temps, des microorganismes risquent de
s’v développer et d’interférer avec l’action du remède. L’alcool
en revanche préserve presque indéfiniment son intégrité.
Tous les éléments intervenant dans la préparation des
dynarnisations doivent être d’une pureté irréprochable. Une
contamination infime prendrait des proportions extraordinai-
res durant la dynamisation. Il est impératif que l’environne-
ment dans lequel se déroule l’opération soit à l’abri de la
poussière, d’odeurs chimiques, de la lumière solaire, etc. Les
éprouvettes seront stériles, l’eau et l’alcool doublement distil-
lés … L’expérience enseigne que les bouchons des éprouvettes
doivent être en liège (ou tout au moins, cerclés de liège) de
première qualité. Le sucre de lait utilisé pour la trituration et
pour l’administration des remèdes doit être de qualité supé-
rieure. Le mortier et le pilon doivent être stérilisés avant
chaque opération.
La nomenclature
La terminologie employée dans la nomenclature des
dynamisations a évolué avec le temps. Elle débouche sur des
conventions quelque peu déroutantes pour le débutant.
L’échelle décimale s’applique à des dilutions faites sur la
base de 1/10. La première dynamisation 1X est en fait une