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la science de l’homéopathie – page 149

reproche. Sa durée fut de 40 minutes. Un mouvement ou un
bruit soudain l’accentuait. Des compresses froides sur la tempe
l’ont soulagée. »
Ou encore:
« Vers 15 h 30, irritabilité succédant à une discussion trop
animée et bruyante et sensation de faim. La marche et l’air
frais furent incapables de soulager ce malaise. Celui-ci se
dissipa en revanche dès que j’ai eu mangé. »
Après avoir enregistré tous ces détails de l’état « normal»
du patient pendant un mois minimum, l’expérimentation
proprement dite peut commencer.
Cette étude préliminaire a également pour objectif d’éli-
miner:
1. Les sujets ayant noté des symptômes .émctionnels ou
mentaux en grande quantité. Un excès de symptômes à ces
niveaux risque de rendre confus le résultat final.
2. Les sujets qui omettent visiblement de noter certains
détails ou ceux dont l’observation est superficielle. Cette
tendance trahit un manque de clarté ou de sincérité.
3. Les sujets hypersensibles (asthmatiques, épileptiques,
allergiques, etc.).
Lieu de l’expérimentation
Il faudrait idéalement réaliser trois expériences, chacune
située en un lieu différent et portant sur des sujets de
nationalité différente. Les réactions varient fortement en
fonction de l’environnement; une expérimentation totalement
fiable devrait inclure des données obtenues en région monta-
gneuse, en plaine et à proximité du littoral.
Il va de soi que de telles conditions relèvent de l’utopie.
Un compromis acceptable consiste à situer l’expérience à la
campagne, à une altitude de 500 mètres (environ), dans un
environnement non pollué et dans un cadre paisible à l’abri de
l’agitation urbaine.
Ces dernières exigences sont quant à elles impératives,
elles ont pour objectif de purifier l’organisme avant le début
effectif de l’expérimentation. Après avoir passé une quinzaine
de jours dans un cadre sain et pur le patient aura atteint un
degré de santé optimum et les symptômes qu’il présentera
alors pourront être considérés comme autant d’expressions