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la science de l’homéopathie – page 147

rmeS ayanrere-guens-au’cours’ae’tranements’ae-rensemble de
l’organisme après l’administration du remède.

Une expérimentation fondée uniquement sur les symptô-
mes physiques ne saurait être satisfaisante d’un point de vue
homéopathique. Ainsi, la toxicologie ne fournit-elle pas d’indi-
cations valables parce qu’elle se fonde principalement sur des etudes animales. De telles études toxicologiques ne couvrent
pas l’éventail de toutes les dilutions possibles. Les observa-
tions d’empoisonnements humains sont également insuffisan-
tes, les symptômes décrits n’étant pas individualisés. Si par
exemple une intoxication produit une « manie », il est rare
que la littérature allopathique décrive le type particulier de
« manie» spécifique à chaque victime.

Enfin, la description des remèdes ne mentionnant pas les
symptômes guéris ne représente qu’un portrait symptomati-
que partiel. N’oublions pas que l’objet de l’administration
d’un remède est la guérison. Les symptômes éliminés au cours
du processus de guérison d’un individu malade ‘sont les plus
liables : ils nous renseignent en effet sur le plus haut degré de
sensibilité au remède *.

On soulève souvent la question de savoir s’il est encore
possible de trouver des individus assez sains pour participer à
de telles expériences. En réalité, il est pratiquement impossi-
ble de trouver de nos jours des êtres parfaitement sains. C’est
la raison pour laquelle les expérimentations doivent respecter
des normes strictes visant à minimiser la confusion pouvant
découler de la présence de symptômes pathologiques pré-
existants. Cette démarche doit être respectée minutieusement
et exige d’effectuer l’expérimentation en double aveugle.

La recherche médicale moderne consacre énormément de
temps, d’efforts et d’argent pour acquérir des données généra-
lement démodées au bout de dix ou quinze ans. Les expéri-
mentations homéopathiques quant à elles requièrent un grand
nombre de sujets, s’étalent sur deux ans et demi, sont
également onéreuses (quoique dans une moindre mesure) mais
l’information qu’elles procurent bénéficiera à de nombreuses
générations.