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la science de l’homéopathie – page 144

note les symptômes d’un patient, on enregistre des manifesta-
tions particulières représentant la fréquence de résonance du
mécanisme de défense. En faisant coïncider le portrait symp-
tomatique du remède avec celui du patient, c’est en réalité
leur fréquence de résonance respective que nous faisons
coïncider accomplissant ainsi une cure en renforçant le méca-
nisme de défense là où il est déficient.
Lorsqu’une substance est ingérée à doxe toxique, l’orga-
nisme réagit mais de manière trop grossière pour que l’on
puisse tirer des indications valables d’un point de vue homéo-
pathique. Les symptômes enregistrés seront: coma, convul-
sions, vomissements, diarrhées, etc., mais les indices plus
subtils n’émergent pas. Si l’on utilise en revanche des doses
minimes – même infimes et dynamisées – on observe toute
une série de symptômes spécifiques et individualisés, en
particulier sur le plan mental et émotionnel. C’est la raison
pour laquelle l’homéopathie exige que les expérimentations
soient réalisées sur des êtres en bonne santé, capables de
décrire lucidement les modifications même subtiles de leur
état.
La démarche allopathique est tout autre: elle expéri-
mente ses remèdes sur l’animal et ensuite sur le malade. Les
expérimentations animales n’ont qu’une valeur thérapeutique
relative puisque les seuls symptômes pouvant être enregistrés
sont des symptômes physiques manifestes. Dans une perspec-
tive homéopathique, l’expérimentation sur l’être humain
malade est aussi peu fiable, les symptômes morbides risquant
d’être confondus avec l’effet du remède. Les remèdes allo-
pathiques ne sont donc expérimentés que par rapport à leur
capacité à pallier des symptômes et des syndromes spécifiques
et nullement en fonction de leur action effective sur l’état de
santé général du patient.
Lorsqu’on administre une substance homéopathique, on
observe deux phases dans la réponse de l’organisme. L’effet
primaire qui se manifeste de manière immédiate – aprês
quelques heures, voire quelques jours; cette « phase d’excita-
tion » de la réaction est généralement spectaculaire. Dans son
effort pour rétablir l’équilibre, l’organisme compense ensuite
par un effet secondaire qui se manifeste après un temps de
réaction égal approximativement au double de celui de la
réaction primaire. Il arrive que les symptômes enregistrés au
cours de cette seconde phase soient à l’opposé de ceux de la
phase primaire. Dans une expérimentation, il est important de
noter les symptômes relatifs à ces deux phases, même s’ils
paraissent contradictoires. Chacune de ces phases représen-