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la science de l’homéopathie – page 142

CHAPITRE X

LA NAISSANCE D’UN REMÈDE
Une fois que l’on a maîtrisé l’essentiel de la théorie
homéopathique, il faut s’intéresser au remède homéopathique
proprement dit – outil au moyen duquel s’enclenche le
processus de guérison. Pour être efficace, il doit bénéficier
d’une préparation hautement sophistiquée et soigneusement
expérimentée. Il existe à l’heure actuelle des centaines de
remèdes dérivés de minéraux, de plantes et de tissus patholo-
giques dont les caractéristiques ont été pleinement définies et
des milliers d’autres qui n’ont été que partiellement expéri-
mentés. L’homéopathie progressant continuellement, il est
nécessaire que de nouveaux remèdes soient expérimentés afin
d’élargir le champ thérapeutique. Il est donc indispensable de
définir clairement les normes d’une évaluation précise et
valable.
C’est Samuel Hahnemann qui formula le premier les
principes fondamentaux de l’expérimentation des médica
ments sur des individus sains. Reportons-nous à l’Apho-
risme 21 :
« Quoique le principe curatif inhérent aux drogues phar-
maceutiques ne soit point reconnaissable par lui-même, per-
sonne cependant ne peut le nier.
Les expériences scientifiques faites même par l’observa-
teur le plus sagace ne sauraient rien nous faire découvrir dans
les agents médicinaux qui soit capable d’en faire des médica-
ments ou des remèdes, sinon cette faculté spéciale, dont ils
jouissent, de provoquer dans l’économie humaine des change-
ments évidents et, surtout d’altérer la santé de l’homme bien
portant chez lequel ils suscitent toute une série de symptômes
morbides bien caractérisés. Il s’ensuit que lorsque les rernèdes
agissent comme moyen curatif, ils exercent leurs vertus par la