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la science de l’homéopathie – page 132

alors traitées respectivement avec Rhus toxicodendron et
Agaricus. Il est évident qu’il existe à nouveau une couche de
prédisposition sous-jacente, quoique plus superficielle que la
première. Ceci explique pour quelle raison des remèdes
spécifiques prescrits au moment des crises n’ont nullement
empêché de nouvelles récidives. Si l’on examine cette fois-ci
les symptômes s’étant manifestés au cours de la dernière
période, on découvre les indications de Calcarea ca rbonica,
Nous pouvons qualifier cette seconde couche de miasme
psorique pour laquelle il faut remarquer que nous ne prescri-
vons pas Psorinum dans la mesure où les symptômes indiquent
Calcarea carbonica, lui-même considéré comme étant un
remède anti-psorique, L’amélioration clinique confirmera la
résonance de ce remède avec la fréquence vibratoire de la
seconde couche.

Un tel exemple est très instructif pour illustrer les princi-
pes fondamentaux intervenant dans le traitement des mala-
dies chroniques. Chaque prescription est fondée sur le choix de
la meilleure totalité des symptômes présents mais, durant
chaque crise aiguë, les symptômes nous orientent sur le choix
de remèdes ayant une action relativement superficielle.

Il est rare, ainsi que nous le verrons dans la seconde
partie, que l’on puisse trouver un remède couvrant la totalite
des symptômes du patient, un certain nombre de symptômes
mineurs sont toujours négligés. Toutefois, dès lors que l’on
constate qu’une couche de prédisposition n’a pas été soignée
il est nécessaire de revoir le cas dans son ensemble et de
découvrir certains de ces symptômes « cachés» qui nous
guideront vers le choix de remèdes capables d’agir à un niveau
plus profond. Ceci confirme l’importance qu’il y a à encoura-
ger les patients à venir consulter en dehors des périodes de
crises aiguës; c’est souvent pendant ces phases d’accalmie que
les symptômes les plus subtils s’avèrent les plus faciles a
discerner.

On pourrait se demander, dans le cas de l’exemple
précédent, s’il n’aurait pas été avantageux de prescrire dès le
début Calcarea carbonica. Précisons tout d’abord qu’il est fort
improbable que l’on ait pu discerner Calcarea alors que la
première couche de prédisposition n’avait pas été supprimée.
Si toutefois, celui-ci avait été prescrit, par hasard, il est peU
probable qu’il se soit montré efficace parce qu’à ce moment
précis la fréquence vibratoire du patient ne coïncidait pas
encore avec la sienne et, aurait-elle été assez proche pour
produire un certain nombre de changements, ceux-ci n’au
raient pas pour autant entraîné la guérison mais simplement