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la science de l’homéopathie – page 126

« Une fillette de 3 ans chez qui l’on fit disparaître une gale
durant depuis quelques semaines par le moyen d’une pom-
made. Le lendemain déjà, l’enfant fut prise d’une bronchiolite
aiguë, avec respiration stertoreuse, hébétude et algidité de tout
le corps, accidents qui ne cessèrent qu’à la réapparition de
l’exanthème scabiéique.» (Suffocating Catarrh, Ehrenfr.
Hagendorn, hist. med. phys. Cent. I, hist. 8, 9.)

« Un garçonnet de 5 ans souffrait depuis longtemps d’une
gale qu’on lui fit .. passer" avec une pommade. Ce camouflage
fut suivi d’une grave psychose dépressive accompagnée de
toux. » (Riedlin, the Father, Obs Cent. II, obs. 90, Augsburg,
1691.)

« Après la disparition d’une gale, dont elle avait déjà eu
plusieurs atteintes, par l’usage de frictions avec une pommade
une jeune fille de 12 ans fut prise d’une fièvre ardente avec:
œdème, toux suffocante, asthme puis ensuite de points de côte
Des médicaments internes contenant du soufre ramenèrent la
gale à la surface et firent cesser tous les accidents (à l’exception
des œdèmes); 24 jours plus tard, la dermatose ayant séche
l’enfant fut prise d’une récidive avec congestion pulmonaire
points de côté et vomissements. » (Pelargus, Obs. clin. Jahn
1723, p. 15.)

« Une fillette de 9 ans, dont on avait supprimé la teigne, fut
prise d’une fièvre hectique, d’anasargue et de dyspnée, qui ne
guérirent que lorsque la teigne reparut sur le cuir chevelu.
(Hagendorn, Recueil â’observ. de Med. Tome III, p. 308.)

« Une gale .. répercutée" provoqua une amaurose qui
cessa aussitôt que l’exanthème scabiéique reparut à la peau
(Amaurosis, Northof, Diss. de Scabie, Gotting, 1792, p. 1

« Un homme qui avait" refoulé" avec un onguent une
gale sujette à des récidives fréquentes, fut pris de convulsions
épileptiques qui ne cessèrent qu’après la réapparition à la peau
de l’exanthème supprimé. » (Epilepsy, J. C. Carl in Act.
Cur. V., Obs. 16.)

« Deux enfants furent débarrassés, par l’apparition d’ une
dermatose suintante au cuir chevelu, d’une épilepsie qui avait
reparu avec violence, alors qu’on avait imprudemment fait
disparaître cette éruption. » (Tulpius, obs. lib. 1., Cap. 8.)

Hahnemann décrivit trois miasmes fondamentaux
étaient, selon lui, la cause sous-jacente des maladies chroni-
ques. Il est possible de découvrir, chez un patient, un miasme
ou la combinaison de plusieurs. Le premier qu’il décrivit fut la
psore (du grec psora, démangeaison). Hahnemann considérait
que c’était là le premier miasme affectant l’humanité et par