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la science de l’homéopathie – page 117

mêmes complications; mais qui peut affirmer qu’elle s’y
serait jamais trouvée exposée?

En homéopathie, tout état chronique pouvant être attri-
bué à une vaccination est appelé vaccinose. Dans son ouvrage
vaccinosis, J. Compton Burnett présente une série de cas très
détaillés montrant que les vaccinations peuvent avoir une
influence perturbante et durable sur l’état de santé de l’indi-
vidu (13). Il s’attache particulièrement à des cas de vaccina-

tions anti-variolique mais les homéopathes modernes ont
découvert des cas semblables à la suite de vaccinations contre
la rage, la rougeole, la polio, la grippe, la typhoïde, la
paratyphoïde et le tétanos.
Le fait que la vaccinose est effectivement due à une
vaccination et non à une simple coïncidence est confirmé par
le fait que dans de nombreux cas il est possible d’aider le
malade en lui administrant une haute dilution du vaccin
incriminé. Prenons, par exemple, le cas d’une sinusite chroni-
que remontant à une vaccination anti-vario’lique à laquelle le
patient a réagi par le passé de manière relativement modérée:

variolinum lM (une dilution 1000 c du vaccin anti-variolique)
pourra le guérir totalement.

Il arrive également qu’on rencontre des patients qui ne
reagissent pas à des prescriptions homéopathiques soigneuse-
ment sélectionnées. Si le vaccin est identifié, à la suite d’une
réparation dynamisée correspondante, ils réagiront alors
correctement au remède.

Un cas spectaculaire qui vient aussitôt à l’esprit est celui
d’une femme de cinquante ans souffrant d’asthme depuis des
nnées. A la suite d’un traitement homéopathique, son asthme
disparut totalement pendant deux ans. A cette époque, elle se

fit vacciner contre la variole en prévision d’un voyage à
l’étranger. Elle réagit uniquement par une légère rougeur
localisée sans autre symptôme mais ses crises d’asthme
réapparurent aussitôt. Il fut alors très difficile de la soigner
homéopathiquement; même les remèdes qui s’étaient avérés

efficaces par le passé et qui semblaient être toujours indiqués
ne réagissaient pas. Ce ne fut qu’après l’administration de
variolinum que la patiente réagit à nouveau aux remèdes
appropriés.
Tout homéopathe connaît bon nombre de cas semblables,
s’il prend la peine d’examiner soigneusement les antécédents
du malade. Ainsi, une pratique aussi populaire que la vaccina-
tion, présentée en général comme l’un des grands succès de la
médecine moderne, peut être un facteur important de la
degradation de l’état de santé de la population. Un exemple