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la science de l’homéopathie – page 104

tions et de succussions? Ce sont en fait les observations
cliniques de tous les homéopathes qui viennent le ‘confirmer.
Si le remède est correctement choisi en fonction du principe
de similitude, il est vrai qu’il sera capable d’agir même sous sa
forme brute. Ainsi, un cas Belladonna (avec tous les symptô-
mes homéopathiques individualisés découverts au cours de
l’expérimentation de Belladonna) répondra à quelques gouttes
de teinture de Belladonne. Cette réponse peut, néanmoins, être
minime et de courte durée. Avec une 12x le soulagement
pourra être beaucoup plus spectaculaire. Si l’on administre
une 10 OOOc, la réponse sera telle que tous les symptômes
pourront disparaître en quelques heures, sans la moindre
rechute.
Dans certains cas, la forme brute de la substance ou

encore une dilution faible en 30 CH, ne suscitent aucune
réponse. Une fois la bonne dilution atteinte – même s’il faut
aller jusqu’à 100000 CH, il s’ensuit une guérison spectaculaire
et durable.
L’affirmation selon laquelle il serait possible, par de

simples succussions et des dilutions successives, d’accroître
sans limite le pouvoir thérapeutique d’une substance tout en
faisant disparaître sa toxicité viole les principes les plus
élémentaires de chimie et de physique. Les résultats cliniques
obtenus par les homéopathes du monde entier qui utilisent
couramment des dilutions dépassant largement le nombre
d’Avogadro ne peuvent être niés mais comment expliquer un
tel phénomène?
La dilution seule ne suffit pas. Ce qui est capital c’est que
les succussions y ajoutent une énergie cinétique. Si l’on
« dynamise» une solution sans plus la diluer, on ne change
pas la dilution, quel que soit le nombre de succussions. La
succussion et la dilution sont deux opérations également
nécessaires. Nous savons que plus il y a de succussions et de
dilutions, plus la puissance thérapeutique se trouve accrue,
même s’il ne reste plus une seule molécule de la substance
originale dans celle ainsi obtenue.
Il n’existe – pour autant qu’on le sache – aucune
explication à ce phénomène dans la physique ou dans la
chimie moderne. Il semble que cette technique libère une
nouvelle forme d’énergie. L’énergie contenue, de façon limitée
dans la substance originale est libérée et transmise aux
molécules du solvant. Lorsqu’il n’y a plus de substance
originale, l’énergie qui a été transmise au solvant peut
néanmoins être augmentée ad infinitum. Ce sont les molécules
du solvant qui ont alors capté l’énergie dynamique de la