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la science de l’homéopathie – page 102

Si le mécanisme de défense est trop faible, il y aura rechute ;
en renouvelant la même prescription, on obtiendra un résultat
plus faible ou de moindre durée, parce que l’action dynamique
de l’herbe n’a pas été intensifiée alors que le mécanisme de
défense s’est affaibli. Ainsi que nous l’avons dit précédemment
la même constatation s’applique aux effets curatifs acciden-
tels obtenus par l’acupuncture, par des médicaments -allo-
pathiques comme par d’autres thérapeutiques.
Pour avoir une action curative durable, il est nécessaire
d’accroître l’intensité du champ électromagnétique de l’agent
thérapeutique ou, en d’autres termes, de libérer l’énergie
contenue dans la susbstance de façon à la rendre susceptible
d’interagir avec le plan dynamique de l’organisme. L’inven-
tion de la technique des dynamisations est la seconde contribu-
tion de Hahnemann à l’histoire de la médecine. On ignore
encore comment il découvrit cette technique; quoi qu’il en
soit, il mit au point un procédé simple pour extraire l’énergie
thérapeutique d’une substance sans en altérer la fréquence
vibratoire. Le « remède homéopathique» en résultant est une
forme d’énergie intensifiée qui peut être administrée en
accord avec la Loi des Semblables, mais avec une capacité
accrue susceptible d’affecter le plan dynamique de l’orga-
nisme et de ce fait de produire une guérison durable de
l’ensemble de l’organisme.
La première grande découverte de Hahnemann fut, nous
l’avons vu au chapitre précédent, l’expérimentation sur
l’homme sain d’un certain nombre de substances afin d’obte-
nir pour chacune une description symptomatologique com-
plète. Malheureusement, beaucoup d’entre elles, telles l’arse-
nic, le mercure, la belladone, les venins, etc. ont une action
biologique toxique. On disposait bien de certaines informa-
tions sur les empoisonnements dus à ces substances, mais
celles-ci n’étaient pas assez détaillées pour servir de base à une
prescription homéopathique. C’est en essayant de résoudre ce
problème que Hahnemann fit sa deuxième découverte.
Il commença tout d’abord par diluer ces substances ce qui
a pour effet de réduire leur toxicité mais aussi – et propor-
tionnellement – leur effet thérapeutique. Il eut alors I’intui-
tion d’ajouter de l’énergie cinétique aux dilutions obtenues
par une série de secousses vigoureuses, ou succussions. Cette
combinaison de succussions et de dilutions successives,
Hahnemann l’appela « dynamisation ». Sa constatation capi-
tale fut que : plus la substance est diluée et soumise à des
succussions, plus grand est l’effet thérapeutique alors que
simultanément, l’effet toxique s’annule.