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Niveaux de Santé – Page 357

etc., témoigne d’un état d’esprit malsain, qui est la cause d’une maladie physique, maladie qui peut être elle-même résistante au bon remède homéopathique. Ces individus semblent avoir figé le flux vital qui est nécessaire au fonctionnement naturel de l’organisme.
C. Intellectuels
Ils constituent le troisième groupe de ces patients qui présentent des blocages mentaux. Les intellectuels réfléchissent à tout et classent tout par catégories, ils ‘savent’ expliquer n’importe quel phénomène. Ils ont planifié toute leur vie, et ils vivent en conformité à ce projet. Tout évènement de leur vie est le fruit d’une délibération minutieuse qui laisse peu de place au hasard. Ces gens seront des partisans de l’homéopathie ou au contraire des grands sceptiques. Les sceptiques peuvent venir consulter un homéopathe mais en lui disant qu’ils ne sont pas convaincus de son efficacité. Qu’ils soient partisans ou non de l’homéopathie, ce sera très frustrant de leur faire décrire clairement leurs symptômes. Ils ne seront même pas capables de répondre directement à de simples questions. A la question, ‘Préférez-vous le temps chaud ou froid ?’ ils vont tourner autour du pot. Ils peuvent dire d’abord qu’ils sont aggravés au froid, et de ce fait, ils vous orientent vers un remède froid comme Rhus toxicodendron ou Arsenicum album. Pour avoir une confirmation de leur frilosité, vous allez peut-être leur demander, ‘Vous avez dit que vous êtes frileux’. Ils comprennent alors que vous êtes en train de prendre au sérieux l’information recueillie. Ils se ravisent immédiatement et refusent d’admettre qu’ils sont aggravés par le froid. Ils vont faire toutes sortes de restrictions embrouillées de leur ‘froideur’. Et pour chaque symptôme va se reproduire le même scénario. Vous demandez, ‘Aimez-vous le sel ?’ ‘Non’. Vous ajoutez, ‘Peut-être est-ce parce que vous avez lu que le sel est mauvais