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Niveaux de Santé – Page 356

artificielles. Il faut leur faire remarquer qu’il n’est pas conseillé de projeter sur un gourou des qualités qu’il n’a pas ou peut-être qu’il n’a même jamais revendiqué avoir. Lorsqu’ils découvrent la vérité sur leur gourou, ils vont se mettre en colère, ressentir une très grande amertume ainsi qu’une cruelle déception et ils vont réagir à cette situation. Cette réaction va s’accompagner d’une grande tristesse et c’est le bon moment de les traiter avec quelque chance de réussite.
Sinon, dans d’autres cas, si l’homéopathe trouve le médicament indiqué en dépit de l’absence de symptômes, il y a quelque espoir qu’ils parviennent à entrevoir la vérité et qu’ils changent leur façon de vivre. Il n’y a que peu d’espoir de guérison en l’absence de changement de leur style de vie.
B. Idées fixes
Un deuxième groupe de patients qui va poser problème lors d’un traitement est constitué de sujets qui ont des idées fixes, qui pensent par exemple que la sexualité est un vice. Certaines femmes le pensent, elles gardent une psychologie de célibataire, qu’elles soient mariées ou non. Cette obsession que le sexe, c’est le mal, peut perturber le système hormonal au point que le remède homéopathique n’aura pas d’action. De telles idées fixes peuvent littéralement bloquer le système hormonal. Il y a dans cette catégorie des hypochondriaques, ceux aussi qui sont obsédés par la diététique, et ceux chez lesquels tout dans la vie se focalise sur la cuisine et l’alimentation . Une telle préoccupation de la nourriture, de ses propriétés positives ou négatives sur la santé, de la préparation des aliments,