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Niveaux de Santé – Page 354

recherchent ce type de soins, mais ce sont des cas difficiles. Au lieu de nous fournir des symptômes, ils ne se plaignent que de vagues troubles généraux, par exemple, de l’épuisement, de l’asthénie, etc. les symptômes semblent atténués. Leurs troubles seront très vagues et quelconques, ne permettant pas le choix correct d’un remède. Non seulement ces cas sont très difficiles à traiter, mais encore ils poussent le praticien au désespoir car ils ne cessent de revenir en consultation en affirmant que rien n’a changé en eux.
Ces patients sont si déstructurés qu’ils ne peuvent percevoir des sensations aussi basiques que l’appétit ou la soif. Ils ont ‘gommé’ leur appétit pour la nourriture, pour la sexualité, pour la vie. Ce refoulement, cette tentative de modeler artificiellement sa propre vie sous un aspect spirituel représente un fardeau pour l’organisme humain. Les véritables chercheurs en spiritualité peuvent être très agressifs, la quête de la vérité nécessite beaucoup d’arrogance et de ténacité, plus que tout autre engagement humain. Personne ne peut prendre l’attitude passive, sombre de ces imposteurs et espérer découvrir la vérité. On retrouvera chez quatre-vingt-dix pour cent de ces ‘chercheurs’ dans le passé une consommation importante de drogue, marihuana, LSD, héroïne, etc., qui peut par elle-même représenter un obstacle au traitement homéopathique.
Un autre point important à noter ici, c’est que ces sujets spirituels vont bien souvent se mettre très fortement sous l’emprise d’un gourou. Lorsqu’ils se rendent compte que leur gourou n’est pas le Dieu sur terre comme ils l’ont imaginé au départ, ou lorsque le gourou les rejette parce qu’il ne peut plus supporter leur adoration et leur attachement pathologiques, une symptomatologie marquée,