détente à leur tension, vont probablement souffrir plus que d’autres.
Je me souviens du cas d’une femme qui m’avait fait mander pour une visite au milieu de la nuit. J’y suis allé avec un psychiatre. Nous sommes arrivés chez elle à minuit et demi. Elle avait beaucoup vomi et était complètement épuisée et très déshydratée. Elle avait une tension artérielle basse du fait de la perte liquidienne. Nous lui avons prescrit plusieurs remèdes, qui n’ont eu aucune action. A 3h du matin et sans avoir obtenu le moindre résultat avec nos prescriptions (informés également qu’elle était fiancée depuis trois ans), j’ai eu d’un seul coup l’idée que la date du mariage avait été fixée. Je le lui demandai. ‘Est-ce dans moins d’un mois ?’ ‘Oui’, m’a-t-elle répondu. ‘Comprenez-vous maintenant pourquoi vous vomissez, pourquoi vous avez une telle réaction ?’, lui dis-je. Elle m’a répondu immédiatement : ‘Oui, je comprends.’ En moins d’un quart d’heure, elle avalait une soupe.
Dans ce type de cas, on pourrait à juste titre penser qu’il faut à cette femme une psychothérapie ou un simple conseil, c’est–à-dire trouver un amoureux qu’elle aime, mais ce qui caractérise le Syndrome du Mari est que ces femmes ne demanderont aucun conseil. Elles admettront qu’elles ont des soucis avec leur mari mais elles énuméreront et défendront toutes ses qualités. On ne peut les convaincre de quitter leur mari. J’ai vu ces femmes souffrir d’anxiété majeure et de crises de panique. J’ai reçu des appels téléphoniques me demandant de venir tout de suite car une femme était en train de mourir, de véritables appels hystériques. J’ai adressé plusieurs de ces cas chez des psychiatres qui ont très rapidement compris la situation et conseillé à la patiente de divorcer. Elles ont changé de