Elle a peur de l’obscurité [2] et des araignées [1]. Elle parle beaucoup et reste précoce intellectuellement [2]. Elle est de mauvaise humeur, elle est impatiente, facilement en colère [2] et jamais contente [3].
Elle a un fort désir de douceurs [3].
Evaluation de la quatrième consultation
Nous avons cette fois un tableau différent de la première consultation. L’enfant a eu des affections physiques récurrentes lors des derniers mois, ce qui signifie que l’état de santé dans son ensemble s’est modifié. Au lieu des symptômes qui restent localisés au niveau mental-émotionnel, le mécanisme de défense a été capable de déplacer la perturbation sur la périphérie. Les affections récidivantes orientent vers le groupe B, mais puisqu’il n’y a pas de fièvre associée, l’enfant se situe encore au niveau sept du groupe C ou est quelque part entre les niveaux six et sept. La prescription d’antibiotiques a été regrettable car le mécanisme de défense n’est pas encore assez puissant et un traitement inadapté pourrait facilement interrompre le processus en cours et refaire baisser le niveau de santé. La persistance des symptômes est peut-être déjà la conséquence de cette thérapeutique suppressive. Mais c’est bon signe que le mécanisme de défense ait répondu aux antibiotiques par une éruption cutanée car c’est le témoin d’une tentative de contrebalancer l’effet négatif de cette prescription. Il n’est pas certain que cet effort ait été couronné de succès puisque nous constatons que des peurs plus marquées sont revenues. Si les antibiotiques ont déséquilibré le système, une rechute pourrait alors se développer. Nous pourrions attendre et voir si l’organisme parvient à se rééquilibrer, mais du fait de la toux persistante, je ne préfère prescrire que si le tableau est suffisamment clair. Sinon l’organisme pourrait perdre beaucoup trop d’énergie et finir par revenir à la situation de départ.