rares affections aiguës qui guérissent spontanément. Dans le cas où elles ne se guérissent pas d’elles-mêmes, elles peuvent êtres contrôlées par le remède qui correspond aux symptômes constitutionnels. Même un symptôme particulier, inconnu pour ce remède, comme une fièvre survenant à 19h, disparaît. C’est vraiment une situation optimale qui montre que le système de défense fonctionne parfaitement.
Nous avons également dans ce cas un exemple révélant combien on peut avoir de facteurs étiologiques différents imbriqués les uns dans les autres et qui forment autant de couches de remèdes qui nécessiteront d’être donnés l’un après l’autre dans le bon ordre. Chaque remède traite la perturbation avec laquelle il est similaire et l’organisme développe un nouveau tableau symptomatique dès que la perturbation précédente est résolue. Dans ce cas on pourrait se demander si Thuja occidentalis était nécessaire puisqu’il y avait déjà des symptômes appartenant à Belladonna au même moment. C’est toujours difficile de prendre la bonne décision lorsque plusieurs remèdes se détachent dans une analyse. Pour les raisons données dans l’analyse, j’ai supposé que Thuja occidentalis était le premier remède justifié et il semble qu’il a été capable de résoudre une partie des problèmes que gérait l’organisme. Personne ne peut dire si Belladonna aurait été capable de traiter l’ensemble des problèmes présents à ce moment précis, puisque nous ne pouvons reprendre le traitement à ce terme. En tout cas, Thuja occidentalis n’a pas eu une influence perturbatrice puisque, après ce remède, le tableau de Belladonna était plus clair.