qui me font douter que ce remède soit adapté. Les enfants qui ont besoin de Calcarea carbonica ne sont pas décrits en général comme des enfants difficiles à vivre. Ils peuvent être très concentrés lorsqu’ils jouent et sont satisfaits tant que leurs besoins quotidiens se réalisent à leur rythme.
Phosphorus a un grand besoin de compagnie, mais ce n’est pas un besoin constant d’attirer l’attention. De plus, ce remède a plus fréquemment une latéralité gauche. L’absence de peurs est rare dans un cas Phosphorus. Cela peut arriver mais dès que le plan émotionnel est affecté, des peurs apparaîtraient si Phosphorus devait être justifié.
Sulfur a l’aversion pour les œufs et le caractère réchauffé comme keynotes. Le besoin constant d’attirer l’attention ne fait pas partie de l’essence psychologique de ce remède.
Chamomilla est aussi un des principaux remèdes pour les otites moyennes aiguës chez l’enfant. Le caractère colérique fait partie de son essence (psychologique), mais le manque de sensibilité à la douleur le contre-indique.
Mercurius solubilis (vivus) est lui aussi un des principaux remèdes d’otites moyennes. Le caractère réchauffé, le désir de sucreries et le besoin constant d’attirer l’attention contre-indiquent le remède.
Natrum muriaticum n’a aucun de ces symptômes comme keynote et l’essence psychologique est contre-indiquée par les symptômes émotionnels du cas.
Arsenicum album n’a pas de keynote dans ce cas. Il est contre-indiqué par le caractère réchauffé et l’absence de peurs pour les mêmes raisons que pour Phosphorus.
Aucun de ces remèdes qui apparaissent dans la répertorisation sur la totalité du cas ne convient bien à ce cas. Je décide par conséquent de changer de stratégie en utilisant la méthode des ‘petites rubriques’. Avec cette méthode, nous tenons plus compte des keynotes dans le