descendre d’un ou plusieurs niveaux sans avoir la force de récupérer rapidement après cette suppression. L’organisme ne présente que très peu de symptômes, en dehors d’une sensation de malaise général et ne recommencera à développer des symptômes que lorsqu’il aura regagné de la vigueur. Le temps nécessaire va dépendre de l’état de l’organisme avant la suppression et de la force de la suppression elle-même. Si le même remède s’avère à nouveau nécessaire, il devra être clairement indiqué par le groupe de symptômes qui se sera alors développé. Dans ces cas, l’organisme peut chuter d’un niveau et descendre du groupe B pour atteindre le niveau sept du groupe C, où la capacité du système immunitaire à réagir en cas de maladies aiguës a déjà été compromise.
Observation 22 : Aggravation sur le plan mental-émotionnel, amélioration des affections physiques et du niveau énergétique, après une aggravation.
Figure 29
Certains cas, en particulier ceux qui étaient dès le début centrés sur le plan mental-émotionnel, peuvent présenter une longue aggravation de ces symptômes, tandis que d’autres symptômes moins importants ainsi que l’énergie s’améliorent au même moment. Le patient affirme se sentir mal depuis l’aggravation, mais lorsqu’on lui pose les questions pertinentes, et que l’homéopathe comprend la situation, il ne sera pas induit en erreur et tenté de changer sa prescription. Cette réaction montre que le remède est correct et il faudrait donc attendre.