besoin qu’on lui confirme qu’il va réellement mieux. Lors de l’interrogatoire, il concède une amélioration dans certaines régions du corps en disant qu’il « se sent peut-être mieux » ou déclare avoir une amélioration de petits symptômes. Mais il n’y a aucune modification de l’affection principale ni de l’énergie générale, cela ne concerne pas non plus ses phobies ou ses autres symptômes mentaux ou émotionnels. Dans ces cas, l’homéopathe peut être certain qu’il a donné un médicament inadapté et qu’on est devant un effet placebo. Même si le patient est enthousiaste et fait un compte-rendu positif, il n’y a pas de véritable changement, que ce soit une aggravation ou une amélioration véritable, et il faut reprendre le cas en conséquence.
Si, dans un tel cas, au lieu d’une amélioration d’un symptôme local mineur, on observe la modification d’un symptôme général, par exemple un changement d’un ‘désir ou d’une aversion alimentaire’, sans amélioration sur le plan mental-émotionnel ou énergétique, ce serait encore plus regrettable, puisque cela nous montrerait alors que nous avons prescrit un mauvais remède. Ce dernier, bien qu’il ait eu une forte influence sur l’organisme du patient, n’a eu qu’un effet partiel. Il nous faudra réexaminer le cas sans prendre en compte les symptômes qui se sont modifiés.
Observation 17: Le patient dit qu’il est aggravé, mais il peut y avoir eu un peu d’amélioration ces derniers jours.
Figure 24