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Niveaux de Santé – Page 114

Un mois après la prescription, le patient qui n’est ni timide ni secret mais plutôt un sujet expansif, affirme qu’il n’y a eu aucun changement. En réétudiant le cas, l’homéopathe constate en effet que les affections principales, la symptomatologie mentale-émotionnelle ainsi que le niveau d’énergie n’ont pas été modifiés par le remède.
Il faut encore une fois s’appuyer sur l’information donnée par les niveaux de santé pour savoir avec plus de certitude ce qui s’est réellement passé.
Si le patient fait partie des niveaux élevés de santé, et que l’homéopathe est sûr de son choix, parce que l’organisme a montré une image claire du remède, il faut étudier les possibilités suivantes :
1. La raison la plus vraisemblable est que le médicament n’était pas bien dynamisé ou qu’il était altéré. Dans ces cas, il vous faut conseiller vivement au patient d’aller dans une autre pharmacie ;
2. La dynamisation était incorrecte, soit trop basse ou trop élevée : ceci arrive très rarement mais si le remède est clairement indiqué, vous pouvez tenter une dynamisation plus haute ou plus basse pour le confirmer ;
3. La troisième possibilité, qui est aussi très rare, est que le remède a pu être antidoté, ce qui n’avait pas été indiqué par le patient, par l’action d’un antidote qui gêne en permanence le remède. Par exemple, il prenait de la cortisone, du café ou tout autre produit chimique depuis le début du traitement.
4. La quatrième possibilité est qu’on a prescrit un remède erroné, bien qu’il semble avoir été clairement indiqué.
Si les trois premières options ont été éliminées, la seule qui reste possible est la dernière, c’est-à-dire qu’on a donné un remède incorrect bien que nous pensions le cas simple, il nous faudra donc réétudier le cas en détail. Nous sommes peut-être confrontés à un cas dont le remède est un petit remède peu souvent indiqué, et dont les symptômes sont très similaires à