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Niveaux de Santé – Page 97

pathologique. Le remède était correct mais il a fallu à l’homéopathe découvrir le remède suivant. Antimonium crudum a guéri la gastrite mais derrière, il y a quelque chose d’autre, Arsenicum album, dans cet exemple.
Cette observation montre qu’il est préférable d’attendre l’apparition de quelques symptômes physiques locaux ou de symptômes généraux qui vont établir l’image du nouveau remède, en association si possible à des symptômes mentaux ou émotionnels. Il nous faut attendre tant que le nouveau remède n’apparaît pas clairement, afin de ne pas perturber le processus de guérison qui se prolonge après la prescription du premier bon remède. On ne doit jamais se hâter dans ce type de situation. La complication du cas par la prescription trop précoce d’un remède et la nécessité de l’adapter, va prendre plus de temps que d’attendre que le tableau symptomatique s’éclaircisse. De nouveau, il nous faut mettre l’accent sur une bonne formation de l’homéopathe sinon il ne verra jamais se dessiner une image claire d’un remède.
L’attente est nécessaire aussi parce que dans quelques cas, c’est le début d’une modification plus profonde, qui ne sera visible que trois ou quatre mois après lorsqu’une amélioration générale s’installera. Cette dernière possibilité survient habituellement lorsque le système de défense est déjà affaibli, dans les niveaux six à neuf, où la réaction médicamenteuse va donc se développer plus lentement qu’à la normale.