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Niveaux de Santé – Page 92

Là encore, cette réaction relève des niveaux deux et trois du groupe A ainsi que des niveaux quatre et cinq du groupe B. L’aggravation initiale suivie d’une amélioration générale et locale indique un organisme doté d’un système de défense efficace. Dans ces cas, il est préférable d’attendre. Ne prescrivez pas pour des symptômes mineurs si votre patient se sent mieux sur le plan général. Donnez un placebo si vous préférez mais pas un médicament. Vous verrez que ces symptômes mineurs vont disparaître d’eux-mêmes au bout d’un certain temps ou qu’ils vont constituer les éléments de base permettant de prescrire un médicament sous-jacent. En fait, ils n’ennuient pas vraiment le patient, comparés à l’affection principale qui a été améliorée. L’attente nécessaire peut varier de plusieurs mois à quelques années. Le patient n’a pas besoin en général de consulter l’homéopathe mais il lui faudra revenir lorsqu’il verra apparaître quelques symptômes gênants. Ces symptômes peuvent être liés à la prise d’antibiotiques prescrits pour traiter une affection aiguë ou d’antidotes du remède homéopathique, tels que du café, des produits chimiques ou des drogues douces, voire un traitement dentaire, etc.
Il y a aussi le type de patient qui aime être souvent en contact avec son homéopathe, sans que cela ne justifie pour autant une prescription à chaque consultation. Par exemple, un patient qui a été traité avec succès pour une affection grave, se plaint de temps à autre de légères céphalées. Dans ce type de situation, mieux vaut prendre un comprimé d’aspirine qu’un remède homéopathique. Un praticien très occupé devra essayer de convaincre son patient de s’abstenir de revenir consulter tant qu’il n’y a pas de symptômes réellement gênants.
Par conséquent, les praticiens homéopathes devraient patienter tant que les symptômes ne sont pas vraiment gênants et ne se servir de ces symptômes que pour essayer de trouver l’indication du nouveau remède. C’est une grosse erreur de traiter par des médicaments homéopathiques les symptômes sans gravité qui persistent, même si les patients pressent l’homéopathe d’agir ainsi. Prescrire pour des symptômes banaux fait courir le risque de gâcher l’action bénéfique de la première prescription. Le praticien peut être tenté de répéter le remède afin de ‘se débarrasser des derniers symptômes qui