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Niveaux de Santé – Page 89

et il faudra donc beaucoup de temps avant la guérison. Dans le groupe D, très vraisemblablement, le patient ne survivra pas.
A ce point de la discussion, vous pouvez demander : ‘Est-il possible de savoir si un cas va bien évoluer avant la prescription du médicament ?’ La réponse est, ‘Non’, car vous ne pouvez être certain à cent pour cent que le remède que vous allez prescrire est le bon, le ‘simillimum’. Nous avons néanmoins plusieurs paramètres qui peuvent nous indiquer si le cas va être un cas facile à résoudre ou non.
Quels sont donc les paramètres qui vont nous permettre de dire : ‘Ce cas va être difficile.’ Un cas va être difficile et compliqué lorsqu’on est en présence d’une pathologie physique qui est associée à des symptômes mentaux ou émotionnels marqués. Prenons par exemple, un cas de colite ulcéreuse compliquée d’une dépression sévère ou d’un trouble compulsif obsessionnel, nous pouvons être certains qu’il faudra un long traitement avant de parvenir à la guérison. Une pathologie physique sévère associée à une pathologie mentale-émotionnelle marquée présente habituellement un mauvais pronostic. L’homéopathie, en effet, traite l’organisme dans son ensemble. On ne peut pas isoler ou soigner uniquement les intestins ou la névrose compulsive. L’organisme suivra un itinéraire précis sur le chemin du rétablissement, itinéraire fondé sur les lois de guérison. Ce cheminement de guérison ne sera effectué que si l’organisme est convenablement stimulé par le simillimum et si le but à atteindre est la récupération complète de la santé. Une guérison évolue de l’intérieur vers l’extérieur de l’organisme, depuis les organes internes les plus importants vers les organes externes les moins importants. La symptomatologie mentale-émotionnelle se situe dans le cerveau qui est l’organe le plus important du corps physique, par conséquent, les troubles mentaux seront les premiers à être améliorés. A ce moment, toute la force du déséquilibre général va se déplacer vers le corps physique et les intestins vont en ressentir l’impact, d’où l’aggravation de longue durée de la colite ulcéreuse. Le patient va beaucoup souffrir physiquement, le nombre de selles hémorragiques pourra s’accentuer de dix jusqu’à vingt par jour et l’homéopathe devra être capable de traiter de tels cas qui nécessiteront plusieurs médicaments avant de parvenir à une