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Niveaux de Santé – Page 80

arthrite rhumatoïde et finalement en otite d’où tout a commencé. Une bonne analyse du cas est ici essentielle pour éviter de se trouver enlisé entre deux étapes thérapeutiques, c’est à dire de faire des va-et-vient entre la dépression et le rhumatisme si le praticien ne comprend pas ce qui se passe. Il peut, par exemple, penser qu’il fait une suppression puisque les symptômes mentaux ou émotionnels sont présents et il va dans la hâte tenter de traiter ces symptômes pour les faire disparaître au moyen d’un remède qui possède ces symptômes mentaux et émotionnels, comme par exemple Phosphorus qui présente au plus haut niveau l’anxiété au sujet de sa santé.
Paramètres qui permettent à un homéopathe de faire une évaluation tridimensionnelle du cas
La réaction d’un organisme à un remède n’est pas unidimensionnelle. Si nous voulons établir un pronostic fiable, nous devons prendre plusieurs paramètres en considération :
• La profondeur de la pathologie.
• Le niveau d’énergie du patient et l’état de fonctionnement du système de défense.
• La clarté de l’indication du médicament.
Avant de prescrire, il nous faut évaluer ces paramètres qui vont nous apporter une meilleure compréhension de la réaction médicamenteuse. Nous pouvons constater par exemple dans un cas de cancer, que le pronostic semble encore bon dans la mesure où le niveau d’énergie du patient reste élevé et qu’il y a une réponse adéquate du système de défense, ce qui se traduit cliniquement par une image nette du médicament à choisir. Par contraste, un cas qui présente une affection locale modérée – comme une rhinite allergique – risque un mauvais pronostic car son niveau d’énergie est bas et son système de défense affaibli, d’où une image médicamenteuse peu évidente. En conclusion, même si la pathologie est grave, le pronostic peut être bon mais l’opposé peut également se produire : lorsque la pathologie semble modérée et que le système de défense est faible, le pronostic peut être mauvais.
Une vision superficielle pourrait nous faire penser que plus la pathologie est profonde, plus le pronostic est péjoratif, mais si