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Niveaux de Santé – Page 73

Survenue d’une maladie aiguë six mois après la prise du remède
Dans le groupe A (niveaux un à trois)
Le remède ne devrait pas avoir épuisé son action si sa dynamisation était assez élevée. Le choix de la hauteur de la dynamisation dépend de plusieurs facteurs (voir ‘Choix de la dynamisation’ page 44). Si l’affection aiguë est modérée, ce qui signifie que l’organisme est suffisamment résistant, il faut se contenter d’attendre sans rien faire.
Il vaut mieux ne pas prescrire, car l’affection aiguë va généralement passer d’elle-même. Si elle est réellement sérieuse, mais que l’on n’a pas une image claire d’un remède, vous pourrez prescrire le remède chronique dont le patient a bénéficié au départ. Dans les cas où l’affection aiguë est trop intense et justifie un traitement, il y a eu probablement une interférence (stress) qui a affaibli l’organisme. Si la maladie aiguë n’est pas soignée ou si elle est mal traitée et qu’une rechute survient, vous devrez redonner le médicament prescrit en début de traitement mais en une dynamisation plus haute.
Dans le groupe B (niveaux quatre à six)
Le patient s’étant bien porté pendant plusieurs mois, le plus probable est qu’il s’agit d’une rechute avec ou sans antidote. Si l’affection aiguë ne présente pas un tableau symptomatique clair, nous pouvons alors répéter le remède initial. Si ce n’est pas le cas, traitez la maladie aiguë en premier lieu, puis observez quelle image se dégage. Dans le cas où il y a eu un antidotage, il nous faut habituellement donner le même remède à la même dynamisation. S’il n’y a pas eu d’antidotage et que les keynotes ou caractéristiques sur lesquelles on a fondé la première prescription ont disparu, il faudra habituellement chercher un autre remède. Si le remède suivant n’est pas clairement indiqué, il nous faudra attendre pour laisser le temps à l’organisme de se remettre afin de nous présenter une image plus claire. En attendant, donnez un placebo si nécessaire.