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Niveaux de Santé – Page 71

rechercher des antidotes qui pourraient avoir interféré avec le cas car ce type de réaction suggère que le remède était correct mais qu’un élément quelconque a empêché que son action se poursuive. Cet antidote pourrait avoir provoqué une rechute partielle (voir discussion au chapitre précédent concernant le groupe A).
S’il n’y a pas eu une telle réaction au départ, mais si le patient a seulement pensé qu’il allait beaucoup mieux, il se peut qu’il y ait eu un effet placebo (voir ‘Observation 11 : Une amélioration transitoire sans aggravation initiale et rechute complète un mois plus tard.’ page 100).
Si la maladie aiguë est sérieuse, il faudra la traiter et essayer de trouver ensuite un autre médicament homéopathique qui vise la maladie chronique.
Dans le groupe C (niveaux sept à neuf)
Si une maladie aiguë survient dans ce groupe dans le mois suivant la prise du remède (groupe où il n’y avait pas eu d’affection aiguë depuis plusieurs années), il s’agit d’un très bon signe témoignant que le remède était correct et que le patient faisait partie du niveau sept. Il faut considérer cette situation comme un retour d’anciens symptômes selon l’interprétation des ‘directions de guérison’. Il faut bien comprendre que lorsque nous parlons d’une affection aiguë, il s’agit d’un épisode accompagné d’une fièvre supérieure à 38.5° Celsius et non d’un banal rhume. Parfois les patients de ce groupe ne se souviennent même pas de leur dernier accès aigu avec forte fièvre et il leur faut remonter à leur petite enfance pour retrouver un épisode de fièvre élevée. Ces cas, qui appartiennent au niveau huit ou neuf, justifieront d’un traitement de plusieurs années avant de voir survenir une affection aiguë, et ce ne sera jamais au bout d’un mois ni même d’une année.