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Niveaux de Santé – Page 70

symptomatiques antérieures sont de retour. La maladie aiguë peut avoir déjà troublé l’organisme au point de permettre une rechute complète, nous pouvons alors répéter le remède de départ à la même dynamisation qui devrait agir à nouveau.
S’il s’agit d’une rechute partielle, la meilleure conduite à tenir est d’attendre et d’observer si la rechute se complète ou si au contraire, l’organisme va de lui-même retrouver son équilibre sans autre interférence. C’est là que le plus grand nombre d’erreurs est commis car nous sommes habituellement pressés d’améliorer un état de rechute partielle et en ce faisant, nous aggravons la situation. La majorité d’entre nous répète le remède initial mais comme la rechute n’est pas encore complète, le remède n’agit pas. Nous prescrivons ensuite un remède après l’autre et le patient s’aggrave de plus en plus et finit par avoir une rechute totale ! C’est alors qu’il faut prescrire à nouveau le premier remède à la même dynamisation ! Ce qui se produit habituellement, c’est que, comme le remède n’agit pas lors de sa répétition, nous croyons qu’un autre était indiqué. C’est la raison pour laquelle il est très fâcheux pour nous qu’après la prise d’un remède bien choisi, le patient se mette à boire du café de façon régulière, car il faudra dix fois plus de travail pour savoir que faire lors d’une rechute partielle. La plupart des cas sont gâchés par des antidotes au tout début du traitement.
Dans le groupe B (niveaux quatre à six)
Si une maladie aiguë apparaît dans ce groupe après un mois et si l’intensité ou la fréquence de survenue de l’épisode aigu est la même qu’avant le traitement, vous pouvez alors vous demander si le remède a agi et vous allez devoir étudier le cas minutieusement. S’il y a eu une aggravation initiale suivie d’une amélioration et qu’alors l’épisode aigu est apparu, il vous faudra