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Niveaux de Santé – Page 68

Afin d’éviter de trop fortes réactions nous pouvons décider de débuter le traitement de l’affection chronique par la prescription de dynamisations plus basses et si nécessaire de les répéter fréquemment jusqu’à l’obtention d’une réaction. Mais c’est une erreur de penser que l’on puisse éviter à coup sûr ces réactions par la prescription de basses dynamisations (D, C ou LM). Pour se hisser à un meilleur niveau de santé, l’organisme devra franchir cette passe. La seule chose que nous puissions tenter, c’est de lui rendre ce passage le moins inconfortable possible.
En général, un épisode aigu qui survient quinze jours après la prise du remède dans les groupes A et B signifie que le remède était impropre, alors que dans le groupe C, il indique que le remède a été bien choisi et le pronostic sera bon dans ce cas.
Dans le groupe D (niveaux dix à douze)
Ces organismes n’ont pas la force de produire un épisode aigu fébrile en quelques jours ni même quelques mois de traitement. Cela pourrait leur prendre des années de traitement homéopathique avant d’atteindre un niveau de santé qui leur permette de réagir avec une forte fièvre. Si, malgré tout, cela se produit, cela signifie que le cas s’est vraiment beaucoup amélioré sous l’effet du traitement. Pour ce faire, l’aide d’une série de remèdes homéopathiques choisis avec soin et précision sera nécessaire.
Survenue d’une maladie aiguë un mois après la prise du remède
Dans le groupe A (niveaux un à trois)
On peut évaluer le résultat de la prescription tant sur le plan général que sur le plan local un mois après avoir pris le remède. Si celui-ci était approprié, nous pouvons alors espérer que le patient se porte bien mieux. S’il y a eu une aggravation initiale suivie d’une amélioration générale, mais que le patient a cependant développé un épisode aigu dans le mois suivant la