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Niveaux de Santé – Page 64

que fait l’organisme pour se débarrasser de l’affection chronique. Cette poussée fébrile survient habituellement dans des cas d’épilepsie ou d’asthme. Si nous tentons de traiter cette fièvre par Belladonna ou Aconitum napellus par exemple, nous pouvons gâcher le cas.
Prenons le cas d’un patient épileptique par exemple. Il fait une forte poussée fébrile durant 24 à 48 heures après l’administration du remède chronique, poussée fébrile suivie d’un besoin de sommeil prolongé. Si nous attendons sans interférer avec un autre remède, nous nous rendrons compte que le patient finit par se sentir beaucoup mieux qu’avant la prescription. On peut noter une réaction similaire chez des patients asthmatiques qui font une fièvre élevée en réaction à un remède homéopathique sans la moindre dyspnée accompagnatrice.
On peut avoir également le cas d’un patient présentant une colite ulcéreuse qui a été traitée par de nombreux remèdes allopathiques. Il n’a plus fait aucune maladie aiguë ces dernières années, il a néanmoins beaucoup de selles hémorragiques et de douleurs. Si cette personne développe une affection aiguë après le remède homéopathique, c’est très bon signe. L’organisme aura une chance de se rétablir avec le premier remède dans la mesure où l’épisode aigu suit immédiatement la prise du remède.
Dans le groupe C, en particulier dans les groupes huit et neuf, si le traitement permet à l’organisme de produire un épisode aigu, celui-ci sera très intense et devra donc être traité. La meilleure ligne de conduite sera de poursuivre avec le même remède, avec une dynamisation plus haute si nécessaire. S’il n’y a aucun effet, il vous faudra trouver un remède adapté à la situation aiguë. Cependant, si cette ligne de conduite s’avère impossible car l’image n’est pas claire, mieux vaudra temporiser et observer le cas avec minutie. Plus le niveau de santé est bas, moins nette sera l’image du remède indiqué dans l’épisode aigu intense qui se sera manifesté après le remède chronique. C’est le point le