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Niveaux de Santé – Page 57

se manifestera presque toujours peu de temps après. Le type de l’affection chronique sera déterminé par la prédisposition génétique du patient.1 L’organisme atteint ses limites en luttant contre les épisodes inflammatoires aigus et aussi contre les effets secondaires des remèdes et après plusieurs épisodes aigus il finit par céder et se replier derrière une ligne de défense plus profonde qui se manifeste maintenant par l’apparition de symptômes chroniques.
Tous ces états chroniques se caractérisent par des processus sub-inflammatoires qui sont entretenus par des agents pathologiques qui ne sont peut-être pas encore connus. Il faut considérer cet état sub-inflammatoire comme un effort permanent mais inefficace du mécanisme de défense pour se débarrasser de la maladie chronique et restaurer l’homéostasie. De temps à autre, ces efforts deviennent excessifs et nous observons alors des périodes d’exacerbation des symptômes chroniques (en sont témoins les crises d’épilepsie, de colites ulcératives, les poussées d’arthrites rhumatoïdes, les aggravations du psoriasis, etc.). Nous pourrions dire d’une certaine manière que l’organisme sous le stress de facteurs internes ou externes essaye de surmonter l’affection chronique d’une façon complètement systémique. Il y parvient en provoquant une crise, un état critique – une exacerbation aiguë de l’état chronique – au moment où l’organisme atteint ses limites de tolérance et tente de se débarrasser de la maladie chronique dans un effort suprême.
Dans l’étude d’un cas chronique, il est très important pour l’homéopathe de noter précisément la symptomatologie de ces exacerbations, car on y observe volontiers des symptômes particuliers qui peuvent orienter vers le bon remède.
Groupe C
Dans le groupe précédent, nous avons vu comment l’organisme finit par céder et changer de niveau.
Une fois que le patient qui faisait des épisodes aigus à répétition est passé dans le groupe C, ces affections aiguës accompagnées de fièvre ne surviennent plus et le patient a l’impression que les médecins ont fini par réussir à ‘guérir’ ces épisodes aigus. Mais,