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Niveaux de Santé – Page 56

trois ans, par exemple. Ces épisodes fébriles ne sont pas dangereux, ne sont pas liés à une pathologie profonde et ne provoquent pas de dépression du système immunitaire. L’organisme peut les combattre de lui-même et ils disparaissent rapidement sans laisser de séquelles. A titre d’évaluation comparative des trois niveaux supérieurs, nous pouvons dire que ces patients qui ont des maladies aiguës avec fièvre élevée une fois par an, et qui viennent pour un traitement – parce qu’ils se sentent mal à l’aise ou continuent à tousser longtemps après – relèvent de la partie basse du niveau trois.
Groupe B
Dans le groupe B, le niveau quatre voit la survenue plus fréquente de maladies aiguës qui ont un retentissement sur l’état général du patient. Si l’organisme parvient à les combattre pour la plupart sans l’aide d’une prescription, cela signifie qu’il se situe dans les niveaux supérieurs du groupe B.
Si le retentissement général de l’affection aiguë subsiste une longue période (dix jours à un mois), sous forme par exemple d’une fatigue ou d’un manque d’appétit, le patient relève alors du niveau cinq et justifie un traitement. Au niveau six, on a des patients qui souffrent d’affections aiguës récidivantes, comme des cystites, des bronchites, des pneumonies, etc. qui ont pris fréquemment des médicaments allopathiques, des antibiotiques en particulier, et les épisodes aigus reviennent si souvent qu’ils peuvent être malades presque tous les mois et en arriver à prendre des médicaments allopathiques de façon presque continuelle. Nous rencontrons souvent ces situations aujourd’hui, même chez des enfants.
Ces patients ont tendance à descendre d’un cran dans l’échelle des niveaux de santé, niveaux sept ou huit, si l’on persiste dans une thérapeutique uniquement suppressive de leurs épisodes aigus. Ils ont besoin d’un traitement urgent mais s’ils sont maltraités (que ce soit par des remèdes allopathiques ou homéopathiques ou par tout autre thérapeutique suppressive), cet évènement marquera alors leur entrée dans la maladie chronique. Cette zone frontière verra s’arrêter la répétition des épisodes inflammatoires aigus accompagnés de fièvre élevée – entre 38.5° et 40.5° Celsius – et une maladie chronique sérieuse