Books

Niveaux de Santé – Page 49

Lorsque la pathologie est profonde sur un mauvais état général, il nous faudra répéter des basses dynamisations.
Dans le groupe D nous devons prescrire plus souvent des doses du remède approprié, par exemple, 12C une à quatre fois par jour ou 30C une fois par jour. Dans ces cas, nous employons aussi des basses dynamisations plus fréquemment (Centésimales, Décimales ou Quinquagentamillésimales) . Nous pourrons continuer avec ces basses dynamisations tant que nous observons une progression. Si le cas s’arrête d’évoluer, il faudra alors passer à la dynamisation immédiatement supérieure. A des cas cliniques auxquels on aura prescrit une 12C, on donnera alors une 13C, puis une 14C et ainsi de suite jusqu’à ce que le remède n’agisse plus. Arrivé à ce terme, la plupart des symptômes auront changé et nous serons capables de trouver un nouveau symptôme guide pour poursuivre avec un autre remède.
Il peut arriver, cependant, lors de l’administration d’un médicament, tout en augmentant graduellement la dynamisation à partir d’une 12C, qu’il y ait un stade où la dynamisation n’agira pas, par exemple la 18C, sans qu’on aperçoive de signes évoquant l’image d’un nouveau remède. Cette situation pourrait être due à une mauvaise préparation du remède, mais il est également possible que cette dynamisation particulière (la 18C dans cet exemple) ne s’harmonise pas bien avec l’organisme du patient. Dans de tels cas, il faut revenir à la dynamisation précédente ou même reculer de quelques dynamisations jusqu’à ce que l’on parvienne à améliorer à nouveau l’état du patient .
Il ne faut considérer toutes ces règles que comme des indications générales. A chaque homéopathe d’observer ce qui convient le mieux à ses patients selon son expérience et sa