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Niveaux de Santé – Page 24

commettre des erreurs thérapeutiques, ce qui peut être critique, et tout au moins retarder le processus curatif. On constate assez souvent que les praticiens homéopathes pensent avoir atteint leur objectif après avoir donné un médicament et éliminé quelques symptômes. C’est pour le moins une erreur de perception. Il existe des principes qui indiquent à l’homéopathe si son patient évolue vers la guérison ou s’il a obtenu une simple palliation ou provoqué une suppression des symptômes. Si ces principes généraux ne sont pas tout à fait compris, l’homéopathe risque d’être surpris lorsqu’il reverra le patient, s’il le trouve, au bout de plusieurs années de traitement, dans le même état de santé, voire pire que lorsqu’il a débuté le traitement.
Un des atouts des observations en homéopathie, c’est que les notes détaillées de chaque cas sont conservées sur de nombreuses années.3 L’étude de ces cas a conduit à proposer un certain nombre d’hypothèses sur les réactions du système de défense lors d’un processus de guérison. De nombreuses observations ont montré que, lorsque le système de défense est en phase de récupération, certains évènements vont survenir et l’homéopathe ou tout autre praticien pourra les utiliser comme points de repère. On a appelé ces indices les ‘directions de la guérison’ , qui comprennent les observations suivantes :
1. Une action curative évolue du centre vers la périphérie. Le système de défense suit certaines voies lorsqu’il tente de protéger l’organisme de la dégradation. Quelques unes sont bien connues, telles les relations existant entre l’eczéma et l’asthme, ainsi qu’entre les affections articulaires et cardiaques. Lorsque la direction est positive, les symptômes passent des organes importants vers d’autres qui le sont moins et du niveau mental-émotionnel vers le plan physique.
2. Lorsque l’organisme progresse vers la guérison, les symptômes réapparaissent dans l’ordre inverse de leur survenue. Si le mécanisme de défense – le système immunitaire – a été réprimé par des drogues chimiques ou quelque autre moyen, c’est comme s’il avait gardé en mémoire les lignes de défense qu’il a adoptées pendant les périodes de suppression. Ce qui signifie qu’il a été obligé de laisser la perturbation s’enfoncer vers un niveau plus profond selon des directions spécifiques, décrites