Books

la science de l’homéopathie – page 253

dienne de praticiens consciencieux et d’un nombre considera-
ble de patients.
Un des handicaps au développement de l’homéopathie est
assurément qu’elle se heurte aux structures économiques
existantes. L’industrie médicale, si l’on considère le nombre
de praticiens, d’hôpitaux, de laboratoires pharmaceutiques et
d’industries annexes, est actuellement l’une des plus impor-
tantes du monde. Les investissements dans le domaine de la
santé sont considérables, et il est vain d’espérer que la
situation se modifie au profit d’un système si radicalement
différent; d’un système qui ne consomme « rien» ou presque
rien. Dans ce sens on peut douter de son développement et de
sa reconnaissance.
On enregistre pourtant certains signes permettant d’augu-
rer d’une évolution. Un nombre croissant de personnes déçues
par la médecine officielle se tournent vers d’autres formes de
thérapeutiques. C’est pourquoi lorsque le public comprendra
que l’homéopathie est une science fondée sur des lois et sur
des principes naturels, dûment expérimentés et vérifiés, il
n’est pas impossible qu’il lui apporte son soutien et qu’elle se
répande dans le monde.
De son côté, il est certain que l’homéopathie devra faire
montre de rigueur, respecter les normes les plus strictes et les
plus exigeantes, normes ayant fait leurs preuves sur le plan
clinique.
Dans la mesure où l’on aura toujours besoin d’une
médecine d’urgence, de la chirurgie, de l’orthopédie, de
l’obstétrique, des divers examens spécialisés, la médecine
allopathique conservera sa valeur, mais je suis convaincu que
plus le public connaîtra l’homéopathie, plus il lui accordera sa
confiance.