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la science de l’homéopathie – page 252

CHAPITRE XX
IMPLICATIONS SOCIO-ÉCONOMIQUES
Il n’est pas suffisant d’introduire une idée nouvelle et
d’attendre passivement que la société la reconnaisse car toute
idée nouvelle est une provocation au niveau des structures
traditionnelles et ne peut être acceptée que lentement et
difficilement. Telle est la situation de l’homéopathie.
Avec l’homéopathie nous possédons une thérapeutique
d’une valeur considérable pour l’avenir de notre société. Elle
n’est pas seulement une thérapeutique qui effectivement peut
guérir les maladies chroniques mais une méthode capable de
stimuler le mécanisme de défense et de traiter les déséquili-
bres d’origine constitutionnelle. En renforçant la résistance
aux influences morbides elle peut contribuer à accroître le
degré de productivité, de créativité et de sérénité des êtres
humains.
Si l’on imaginait que l’homéopathie devienne la médecine
officielle et que suffis-amment d’homéopathes puissent répon-
dre aux besoins de chacun, on assisterait sans aucun doute à
une régression de l’agressivité et de la violence, véritables
maladies de notre civilisation. Nos dirigeants eux-mêmes
bénéficieraient de traitements capables de réduire leur réacti-
vité aux stress, leur procurant ainsi un équilibre nouveau.
Bien sûr, cette perspective peut sembler utopique. Com-
ment croire qu’une thérapeutique si simple puisse avoir des
effets si profonds? En fait ce scepticisme est la conséquence
d’une conception matérialiste et fragmentaire qui prévaut
dans la médecine officielle. L’homéopathie considère l’indi-
vidu comme un tout: un être spirituel, mental/émotionnel, et
physique. Elle ne supprime pas simplement la maladie mais
renforce et harmonise la source même de la vie et de la
créativité dans l’être humain. Ceci est l’expérience quoti-