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la science de l’homéopathie – page 243

moment où l’état de santé général s’est suffisamment améliore
pour permettre d’arrêter la thyroxine.
Les maladies fébriles chroniques,’ Il y a des maladies
fébriles chroniques – comme par exemple, la brucellose –
qui sont couramment traitées par l’administration continue
d’antibiotiques. De tels cas ne peuvent être traités homéo-
pathiquement pendant l’administration des antibiotiques. La
procédure consiste alors simplement à arrêter les antibioti-
ques et à attendre qu’un portrait symptomatique se précise.
Dans les cas de maladies fébriles cela ne prend pas, en
principe, plus de quelques jours. Dès que le portrait s’est
stabilisé on prescrit le remède approprié en abandonnant
définitivement les antibiotiques.
Un principe général est à respecter strictement et sans
exception: si le patient se sent vraiment bien quel que soit son
traitement, ne jamais remplacer ce dernier par un traitement
homéopathique. En revanche, si en dépit de ses traitements, le
patient ne se sent pas bien, alors respectez les règles ci-dessus.
Les cas terminaux
Il n’est pas rare qu’un homéopathe se trouve en présence
d’un cas qui est déjà dans sa phase terminale -l’espérance de
vie du patient n’étant plus que de quelques jours ou de
quelques semaines. S’il est atteint de cancer, il est probable
qu’on lui administre déjà des drogues cytostatiques – ces cas
sont désespérés. Il est d’autres patients qui ne prennent pas de
drogues soient parce qu’ils les refusent soit parce qu’il n’en
existe pas pour leur cas particulier. De tels patients peuvent
faire l’objet d’un traitement homéopathique – mais celui-ci
ne visera qu’à soulager et non à guérir.
Il peut sembler à première vue que procurer un soulage-
ment est une tâche aisée pour un homéopathe. Il n’en est rien;
c’est probablement – et en particulier dans les cas termi-
naux -la tâche la plus éprouvante pour un homéopathe. Il se
trouve confronté à toutes les difficultés soulevées précédem-
ment. Le patient doit être vu tous les jours, le portrait
symptomatique est susceptible de se modifier constamment et
l’administration des doses doit être soigneusement plannifiée
afin d’éviter les rechutes graves qui risquent de se produire.
Chaque prescription doit être parfaitement correcte, la moin-
dre erreur rendant tout espoir de soulagement impossible.
Pour des raisons que je n’explique pas encore, on observe