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la science de l’homéopathie – page 242

ques en tenant compte des caractéristiques individuelles de
chaque cas.
Les diabétiques,’ Les jeunes diabétiques sont particulière-
ment difficiles à soigner. La guérison est possible mais le
processus est lent et délicat. L’administration d’insuline n’in-
terfère pas avec l’action des remèdes homéopathiques, pas
plus qu’avec le portrait symptomatique – pour autant qu’on
accorde l’attention nécessaire aux symptômes d’hyper – et
d’hypoglycémie. Il importe de prévenir le patient qu’au cours
de son traitement homéopathique, son besoin d’insuline ris-
que de se modifier; s’il enregistre une amélioration de son état
de santé général, il ne doit pas se sentir obligé de s’en tenir à sa
dose habituelle car il y aurait alors un danger de réaction
hypoglycémique et de coma. L’objectif de l’homéopathe dans
tous les cas de diabète n’est pas seulement d’aider le patient à
réduire ou à supprimer son besoin d’insuline; il est encore de
prévenir ou de réduire les séquelles à long terme telles que:
artérite, rétinite et cécité, néphropathie, infections, etc.
Les diabètes se manifestant chez des adultes posent
beaucoup de problèmes. Il est relativement facile de les traiter
avec résultat pour autant que les complications n’aient pas
pris de proportions trop graves. Il est possible dans la majorité
des cas d’arrêter purement et simplement les hypoglycémi-
ques oraux et de conduire le traitement homéopathique de
manière normale en surveillant toutefois l’alimentation.
Les épileptiques,’ Les épileptiques traités aux anti-convul-
sivants depuis de nombreuses années sont difficiles à soigner.
Ces patients se tournent fréquemment vers l’homéopathie
lorsque leurs drogues cessent de produire un effet et que la
médecine allopathique n’a plus rien à leur offrir. Le cas est à
ce moment si gravement perturbé que la suppression ou la
réduction des drogues serait excessivement dangereuse. Un
contexte hospitalier « homéopathique » est alors indispensa-
ble afin de limiter au maximum les risques éventuels encourus
par ces patients. Les drogues sont alors progressivement
arrêtées et les crises analysées jusqu’à ce qu’apparaisse un
portrait symptomatique cohérent. Un tel contexte est malheu-
reusement excessivement rare et en son absence l’homéopathe
doit avoir l’honnêteté de refuser de traiter de tels cas.
Les troubles thyroïdiens,’ La Thyroxine est une drogue qui
n’interfère pas directement avec l’action des remèdes homéo-
pathiques; elle masque toutefois la symptomatologie qui
permettrait de sélectionner le remède approprié. Il convient
donc ici d’adopter la même procédure qu’avec les corticoïdes.
Lorsque le remède correct a été découvert, il arrive un