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la science de l’homéopathie – page 225

de la guérison s’appliquent à chaque catégorie de patients.
Pour commencer, intéressons-nous aux patients de la pre-
mière catégorie.
Pour autant que le remède prescrit soit le bon et que son
action n’ait pas été perturbée par une quelconque interférence
extérieure, on reconnaîtra un patient ayant un mécanisme de
défense fort au fait qu’il éprouvera une amélioration
« interne» notoire à la suite de la première prescription. Quel
que soit le diagnostic pathologique initial, ces cas ont un
pronostic très favorable. Les patients peuvent s’attendre à
bénéficier de cette amélioration spectaculaire pendant une
période variant de six mois à plusieurs années – pour autant
qu’ils ne soient pas soumis à des interférences chimiques
extérieures ou à des stress d’une ampleur considérable.
Si un tel patient contracte une maladie aiguë, elle sera
vraisemblablement relativement bénigne et limitée et un
traitement homéopathique nouveau ne s’imposera pas. Il est
de loin préférable de permettre à l’organisme de surmonter
seul le désordre. Ce principe, certes, n’est pas valable dans
tous les cas; certains patients sont soumis à un stimulus
morbide très fort comme par exemple une pneumonie ou une
bronchite grave. Une prescription homéopathique s’imposera
alors mais sera relativement simple à établir. Un patient
ayant un mécanisme de défense fort produira généralement-
même dans le cas d’une maladie aigüe – un portrait sympto-
matique tel que l’identification du remède indiqué ne posera
pas de problème au médecin. Une prescription unique devrait
suffire à guérir la maladie aiguë et l’état chronique ne s’en
trouvera pas perturbé.
Les patients appartenant à la première catégorie ont
tendance à ne pas connnaître de problème majeur durant une
période variant de deux à cinq ans après la prescription
originale.
Il arrive que même des patients appartenant à la première
catégorie soient soumis à des stress importants qui submer-
gent le mécanisme de défense au point qu’il se produit une
rechute. Il peut s’agir d’un chagrin accablant, d’un revers de
fortune dramatique ou d’une blessure physique grave.
Confronté à une telle rechute, l’homéopathe doit soigneuse-
ment revoir l’ensemble du cas. Le plus souvent il constatera
que le remède original est toujours indiqué. Il le prescrira
donc mais cette fois à une plus forte dynamisation. Un remède
« complémentaire» s’imposera parfois.
Il est courant dans les milieux homéopathes de parler de
« remède constitutionnel » comme si à un individu particulier