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la science de l’homéopathie – page 224

possibilité d’une guérison est grande quelle que soit la catego-
rie de la maladie. En revanche, même une maladie considérée
comme bénigne peut être incurable si le mécanisme de défense
du patient a été affaibli au-delà du seuil de curabilité.
On peut trouver dans la première catégorie toutes les
maladies chroniques existantes : schizophrénie, cancer, sclé-
rose en plaques, myasthénie, myopathie, diabète, tuberculose,
etc. Toutes ces maladies, dans la mesure où le patient
appartient à cette catégorie sont susceptibles de guérir; leur
mécanisme de défense était fort jusqu’à l’apparition de la
maladie. C’est dans de tels cas que l’homéopathe enregistrera
ses résultats les plus surprenants, les plus « miraculeux ». Une
investigation plus poussée lui révélera que ces patients
avaient des parents en relativement bonne santé, qu’ils n’ont
été soumis à aucun traitement allopathique à long terme
susceptible d’avoir greffé des influences miasmatiques sur
l’organisme et qu’ils n’ont subi que peu de vaccinations (avec
des réactions pathologiques). Il s’avérera en outre, qu’avant la
manifestation de la maladie ces patients menaient une vie
relativement saine et équilibrée sur le plan affectif.
Les malades appartenant à la deuxième catégorie posent
en revanche de graves problèmes à l’homéopathe. On y
rencontre les mêmes maladies que dans la première catégorie
et d’aucuns peuvent se demander: « Pourquoi les mêmes
désordres sont-ils plus difficiles à soigner? » La réponse est
simple: « Les influences miasmatiques sont beaucoup plus
fortes. » L’homéopathe relèvera dans les antécédents hérédi-
taires du patient plus de cas de maladies chroniques, l’indi-
vidu lui-même aura été soumis à plus de traitements chi-
miothérapiques, les vaccinations éventuelles n’auront eu
aucun effet ou au contraire auront engendré de graves réac-
tions, la vie du patient est pleine d’angoisses, de peur ou de
nervosité.
Il est indispensable que le praticien apprenne à apprécier
la profondeur de l’influence miasmatique de chacun. Il pourra
ainsi prévoir les difficultés qui risquent de surgir en cours de
traitement, et s’éviter – de même qu’au patient – de caresser
des espérances exagérément optimistes.
Il va de soi que l’on rencontrera les mêmes entités
morbides dans la troisième catégorie de malades chroniques;
dans ces cas bien précis le pronostic allopathique classique est
malheureusement fondé, le mécanisme de défense étant trop
faible pour réagir. Même une prescription parfaitement
appropriée ne produira qu’un soulagement temporaire.
Voyons maintenant comment les principes fondamentaux