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la science de l’homéopathie – page 205

générale que: plus la pathologie au niveau physique est grave,
plus la dilution doit être basse lors d’une prescription initiale.
Si le choix se porte sur une 12e dilution, celle-ci peut être
administrée fréquemment et durant une longue période pour
autant que l’on recommande au patient d’interrompre le
traitement au moindre signe d’aggravation ou d’amélioration
significatif de ses symptômes. Les patients les plus faibles
prendront une dose une fois par jour pendant 20 jours; les
autres jusqu’à trois fois par jour pendant 30 jours.
Supposons un homme âgé souffrant d’hypertrophie de la
prostate dont on soupçonne l’origine cancéreuse. Si le patient
a suffisamment de vitalité pour assumer ses activités quoti-
diennes, on prescrira une 12e trois fois par jour pendant 30
jours en recommandant d’interrompre le traitement à la
moindre modification significative quel que soit le sens de
cette modification.
En revanche, s’il est affaibli au point de passer la majeure
partie de son temps alité, nous prescrirons une 12X (parfois
même 6X) une fois par jour pendant 20 jours toujours avec la
même recommandation.
Les patients hypersensibles posent un problème particu-
.ier pour le choix de la dilution. Ce sont des êtres excessive-
ment « nerveux », qui réagissent à tous les stimuli physiques
et affectifs, maigres, vifs dans leurs mouvements, agités,
sensibles aux odeurs et aux bruits, à la pollution de l’air et aux
édulcorants chimiques. Ces patients réagissent fortement à la
fois aux basses dilutions (sur le plan physique) et aux hautes
dilutions (sur le plan électrodynamique). Il convient donc de
limiter dans leur cas la prescription initiale à une dynamisa-
tion de 30 à 200; suivant leurs réactions les prescriptions
ultérieures pourront mentionner des dilutions plus hautes.
Les enfants souffrant d’affections graves doivent en géné-
ral recevoir de basses dilutions. S’ils ont, par exemple, un
eczéma ou psoriasis généralisé, une haute dilution risque de
provoquer des aggravations sérieuses. Par conséquent, il y a
lieu de ne prescrire que quelques doses de 12X ou une dose
unique de 30 à 200.
Pour les mêmes raisons on limitera la dynamisation à 200
dans le cas d’une affection maligne. Si celle-ci est seulement
suspectée on pourra conseiller une 1 M au maximum.
Lorsqu’un cas paraît relativement bénin sans pathologie
physique grave, les dilutions initiales peuvent varier de la 30e
à la CMe. La décision dépend en premier lieu de la certitude de
l’homéopathe d’avoir sélectionné le bon remède. Si le choix
semble relativement évident et si le remède couvre l’essentiel