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la science de l’homéopathie – page 172

de sorte que l’homéopathe puisse suivre les phases du dévelop-
pement de la pathologie actuelle. Cette « enquête» se révèle
souvent très instructive pour le patient qui n’avait vraisem-
blablement jamais envisagé que ces facteurs avaient une
influence quelconque sur son état de santé. .
A ce stade, l’homéopathe doit posséder une connaissance
suffisante de la pathologie de base de son patient et de son
évolution. Il peut poser désormais les questions importantes
du point de vue de la symptomatologie homéopathique.
Celles-ci visent à recueillir un maximum d’informations
mais en se concentrant essentiellement sur des secteurs
d’influence particuliers de la vie du patient:
1. Tolérance à la chaleur, à l’humidité, aux modifications
atmosphériques, au soleil, au brouillard, aux courants d’air,
aux espaces clos, etc.
2. Modifications intervenant à des moments particuliers
du jour et de la nuit, ou même de l’année.
3. Qualité du sommeil; calme ou agité, position particu-
lière pour dormir, moment et causes du réveil, besoin de
couvrir certaines parties du corps, nécessité de dormir la
fenêtre ouverte ou fermée, etc. Rêves habituels, somnambu-
lisme, mouvements ou sons produits durant le sommeil, etc.
4. Appétit, soif, désirs ou aversions alimentaires, aggrava-
tions causées par certaines aliments.
5. Désir sexuel et satisfaction, inhibitions ou obsessions
sexuelles.
6. Fonctionnement des divers systèmes organiques:
endocrinien, circulatoire, gastro-intestinal, urinaire, respira-
toire, cutané, etc. Pour les femmes: menstruation, déroule-
ment des grossesses éventuelles.
7. Qualité globale de l’énergie disponible pour les cir-
constances quotidiennes et particulières.
8. Désordres affectifs: angoisses,. peurs, phobies spécifi-
ques, dépression, apathie, manque de confiance en soi, irrita-
bilité, etc.
9. Qualité des relations du patient avec ses proches,
famille, amis et collègues.
10. Symptômes mentaux tels que mauvaise mémoire,
incapacité à se concentrer, délires ou hallucinations, paranoïa.
Il va de soi que cette liste n’est donnée qu’à titre indicatif;
les questions variant en fonction de la nature de la maladie.
En soumettant son patient à ce questionnaire, l’homéopathe
doit faire preuve d’une grande flexibilité afin de lui permettre
de s’exprimer librement.
Le praticien doit cerner au plus près chacun des syrnptô-