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la science de l’homéopathie – page 163

misation sur une échelle bien précise correspond en efficacité
à une dynamisation sur une autre échelle. Ainsi, un homéo-
pathe prescrit à son patient une dynamisation de 30c; lors
d’une nouvelle consultation il constate que le remède est
toujours indiqué mais il désire passer à une échelle millési-
male. Quelle dynamisation sur l’échelle millésimale corres-
pond à 30c? S’il prescrit une 9m, la dynamisation sera-t-elle
plus puissante parce que le nombre de dilutions est supérieur
ou moins puissante parce que le nombre de succussions est
inférieur? Il est impossible à l’heure actuelle de répondre avec
précision à une telle question. Trop d’inconnues entrent en
ligne de compte. Dilutions et succussions ont-elles une impor-
tance égale? Un facteur est-il plus important pour de faibles
dynamisations et l’autre pour des fortes? L’effet des succus-
sions est-il constant à chaque dilution? La quantité de
substance originelle présente dans la solution a-t-elle une
quelconque importance? Les effets combinés sont-ils diffé-
rents en dessous du nombre d’Avogadro et au-dessus? Nous
n’avons pas encore de réponse à ces questions et nous pouvons
seulement nous référer à l’expérience clinique.
En homéopathie, certaines dynamisations sont, par
convention• ou par habitude, plus fréquentes que d’autres: 2X,
6X, 12X, 30c, 200c, 1000c, 10000c, 50000c. On supprime en
général le « c » lorsqu’on parle de dynamisations supérieures
à 30c; on dit plus volontiers une « 200e dynamisation » qu’une
« 200c », D’autre part, par commodité, 1000 devient lM et
10000 devient 10M, 50000 50M et 100000 une CM. Le « M »
apparaît ici en capitale afin de le différencier du « m »