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la science de l’homéopathie – page 153

4. La dilution. (Symptômes se manifestant durant l’expé-
rimentation des hautes dilutions.)

5. Le timing. (Symptômes apparaissant immédiatement
après l’administration du remède – en particulier avec de
hautes dilutions.)

Les symptômes les plus importants sont évidemment ceux
qui ont disparu lors d’un processus de guérison totale et qui se
sont manifestés avec force et rapidité chez le plus grand
nombre de patients ayant reçu de hautes dilutions. Au bas de
l’échelle on rencontre des symptômes qui ne se sont manifes-
tés que faiblement et rarement ou tardivement en cours
d’expérimentation; ceux qui n’ont été observés que dans des
cas d’intoxication; ou encore ceux qui ont été guéris incidem-
ment sans entraîner d’amélioration générale de l’état de santé
du sujet.

Une fois l’expérimentation d’un remède menée à bien, les
chercheurs disposent – ainsi que nous l’avons \ vu – d’un
portrait complet de sa personnalité. Ils doivent maintenant
étudier un à un chacun des symptômes enregistrés, les consi-
dérant non comme des entités propres mais comme autant
de composantes d’un ensemble intégré. Ils doivent en outre
prendre en considération la personnalité des patients sur
lesquels le remède aura eu un effet curatif. Ainsi le remède
révélera-t-il son « essence », son « esprit ».

La figure 13 présente de manière graphique le portrait
symptomatique d’un remède. La totalité des symptômes
dessine un « profil », une « image» intégrée. Chaque sommet
correspond à un symptôme spécifique. La maladie correspon-
dante est celle qui présente un profil similaire à celui du
remède; sa dimension apparaît plus grande en raison de
J’intensité de son influence morbide sur le patient. Le « pro-
fil » du remède et celui de la maladie ont la même fréquence
de résonance. La tâche première de l’homéopathe prescrivant
un remède est de faire coïncider ces deux portraits symptoma-
tiques.