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la science de l’homéopathie – page 139

INTRODUCTION
Ainsi que nous l’avons montré dans la première partie de
cet ouvrage, les processus caractéristiques de là santé et de la
maladie ne sont compréhensibles qu’à l’aide de lois et de
principes vérifiables connus depuis l’antiquité. Il fallut pour-
tant attendre le XVIIIe siècle pour que Samuel Hahnemann les
formule de manière explicite créant ainsi une science nou-
velle: l’homéopathie. De même que la physique s’est progres-
sivement détournée du concept newtonien pour engendrer la
physique moderne, la médecine s’oriente peu à peu vers une
investigation des champs bioénergétiques dans le corps
humain.
Les notions exposées dans la première partie de cet
ouvrage ont un intérêt per se mais tant qu’elles n’ont pas été
validées cliniquement elles ne sont que des hypothèses stéri-
les. Sans doute comprend-on désormais le principe de la loi
des Semblables, les lois de direction de la guérison, la
dynarnisation et le concept de prédisposition à la maladie. Il y
a loin cependant de la théorie à la pratique.
Comment la totalité des symptômes d’un patient nous
renseigne-t-elle sur les activités du mécanisme de défense?
Comment déceler le portrait symptomatique propre à chaque
remède homéopathique? Comment faire correspondre – en
pratique – le portrait symptomatique du remède et celui du
patient? Comment les principes théoriques se manifestent-ils
une fois qu’un remède a été prescrit? Enfin, vu l’extrême
complexité de chaque être humain, comment les faire tenir
dans un cadre simple et précis?
L’homéopathie est une thérapeutique qui repose unique-
ment sur la stimulation du niveau énergétique de l’être
humain. L’homéopathe doit donc posséder une connaissance