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la science de l’homéopathie – page 131

Les drogues allopathiques et les vaccinations greffent
parfois sur l’organisme la prédisposition à un syndrome
particulier. Le vaccin de la variole, de la rage, de la polio, tout
comme la cortisone, la pénicilline, les tranquillisants, etc. sont
capables d’affaiblir le système de défense de l’organisme et de
le prédisposer aux maladies chroniques. On rencontre, dans la
pratique quotidienne, des cas répondant à ces différents
« nosodes » lorsqu’une maladie chronique a pour point de
départ l’exposition, personnelle ou familiale, à l’une de ces
influences morbides. On n’insistera jamais assez cependant
sur le fait qu’une prescription routinière de tels remèdes doit
être proscrite parce qu’ainsi faite, elle peut perturber profon-
dément l’organisme dans le cas où le niveau correspondant
à cette prédisposition n’a pas encore manifesté un tableau
symptomatique complet.

Il nous est possible à présent de définir les miasmes. Un
miasme est une prédisposition à une maladie chronique qui
ous-tend des manifestations pathologiques aiguës. Il est d’une
art transmissible et d’autre part il réagit de façon positive à un
nosode préparé soit à partir de tissus pathologiques, soit à partir
de la drogue ou du vaccin correspondant. Cette définition
montre qu’il existe un grand nombre possible de miasmes, et
que celui-ci s’accroît constamment au fur et à mesure du
développement des thérapeutiques suppressives.

Afin de mieux illustrer cette définition, nous prendrons le
cas d’un homme souffrant périodiquement depuis des années
de bronchites asthmatiformes. Durant ces épisodes aigus, des
remèdes tels que Bryonia, Gelsemium, à nouveau Bryonia,
Eupatorium perfoliatum, et enfin Kali carbonicum ont été
prescrits avec succès. Des rechutes plus ou moins fréquentes,
certaines au bout d’un an ou deux, témoignent cependant
clairement du fait que la prédisposition fondamentale n’a été
en rien affectée.

Si l’on examine les symptômes qui se sont manifestés au
Cours de la période de traitement, on constatera, par exemple,
qu’ils correspondent à Tuberculinum. Il importe alors de
savoir s’il existe une tuberculose dans les antécédents du
patient. Si ce fait est confirmé, bien qu’il n’ait personnelle-
ment jamais souffert de tuberculose, on notera après une
prescription de Tuberculinum fortement dilué une diminution
de ses crises et finalement leur extinction.

Par la suite, il se peut que ce patient revienne au bout de
quelques années souffrant de périarthrite de l’épaule droite
qui s’amendera au moyen de Sanguinaria. Une nouvelle
douleur dans l’épaule gauche, puis dans le genou droit seront