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la science de l’homéopathie – page 121

CHAPITRE IX

PRÉDISPOSITION A LA MALADIE

Il est important d’insister sur le fait que la maladie
n’existe que dans la mesure où, à un niveau particulier, la
susceptibilité de l’organisme entre en résonance avec un

stimulus morbide. Ce stimulus s’appelle cause déclenchante
qu’il s’agisse d’un micro-organisme, d’une substance chimi-
que, d’un choc émotionnel, d’un médicament allopathique,
d’une vaccination, etc. Une forte susceptibilité est nécessaire
pour que la maladie se déclare; cette prédisposition est

appelée cause profonde parce que c’est cette faiblesse du
mécanisme de défense plutôt que la succession des causes
déclenchantes qui maintient l’organisme en état de mauvaise
santé. Nous essayerons, dans ce chapitre, de déterminer la
nature de cette prédisposition, ses caractéristiques essen-
tielles, la façon dont elle se transmet ainsi que l’importance de
cette notion dans une perspective thérapeutique.

Comme nous l’avons déjà vu au chapitre 5, la susceptibi-
lité d’un patient varie dans un spectre étroit de maladies. Un
individu demeure, tout au long de sa vie, à un niveau donné de
susceptibilité à moins qu’une influence majeure (cf. cha-
pitre 8) ne provoque le passage à un autre niveau. A partirde

li, l’organisme demeurera à ce niveau, s’il n’est traité homéo-
pathiquement. A l’intérieur de chacun de ces niveaux, la santé
d’ un individu varie en fonction de facteurs tels que nombre
d’ heures de sommeil, régime alimentaire, stress, etc., mais il
lui est impossible, par elle-même, d’évoluer d’un niveau à un autre

De quelle manière cette prédisposition à la maladie
a-t-elIe été acquise? Comment s’est-elle fixée à un niveau
particulier? Nous savons déjà que certaines maladies aiguës,
certains traitements allopathiques ou les vaccinations prédis-