Books

la science de l’homéopathie – page 123

progression – qu’une résistance imparfaite, mal dirigée et
vaine. La force vitale, dans son impuissance à les éteindre par
elle-même, est obligée de laisser croître ces maladies et son
dérèglement ne fait qu’augmenter jusqu’à la destruction finale
de l’organisme. Celles-là sont connues sous le nom de maladies
chroniques.

Hahnemann consacra douze années de sa vie à l’étude de
ce problème. Il étudia systématiquement chaque cas, allant,
pour en découvrir l’origine, jusqu’à s’informer sur les désor-
dres dont souffraient les parents et les grands-parents. Le récit
de cette recherche se trouve décrit dans les Maladies chroni-
ques" .

« En bref, le médecin homéopathe ne parvenait, par les
moyens dont il disposait, qu’à retarder la marche inexorable de
la maladie chronique qui cependant s’aggravait d’année en
année … Si le début de ces traitements était satisfaisant, la
défaveur en signalait la continuation et le désespoir la termi-
naison … Cependant, cette doctrine est basée sur la vérité elle-
même et le restera de toute éternité … N’est-ce pas l’homéo-
pathie qui, la première et toute seule, a enseigné à guérir les
grandes maladies infectieuses déterminées … à l’aide de quel-
ques microdoses de remèdes bien choisis homéopathique-
ment?
« Quelle pouvait donc être la source du peu ou point de
succès de l’homéopathie dans le traitement des maladies
chroniques? Pourquoi de si nombreux échecs pour aboutir à
des guérisons permanentes sur tant de milliers de ces cas?

Fallait-il s’en prendre au nombre trop réduit des armes
hornéo-thérapeutiques expérimentées sur l’homme sain? Les
adeptes de cette doctrine se sont arrêtés jusqu’à présent à cette
excuse – sorte de consolation – mais son fondateur n’était pas
de cet avis et ne s’est jamais contenté de cette échappatoire.
Cela parce que malgré l’augmentation chaque année de nou-
veaux médicaments expérimentés sur l’homme sain, pourtant
très actifs, la thérapeutique homéopathique sur les maladies
chroniques n’a fait aucun progrès. D’un autre côté surtout
parce que les maladies aiguës, à l’exception de celles qui
d’emblée ont une évolution suraiguë et inévitablement mor-
telle, non seulement cèdent déjà assez bien à l’emploi bien
approprié des remèdes homéopathiques, mais encore très
rapidement se guérissent complètement avec l’aide de l’énergie
vitale conservatrice animant l’organisme vivant.

Pourquoi l’énergie vitale destinée à veiller à l’intégrité des
etres, aidée par l’action si efficace de remèdes homéopathiques,