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la science de l’homéopathie – page 112

trop avancées, cette restauration par la forc~ vitale pourra
s’opérer à condition que rien ne vienne la troubler ‘et que
plusieurs années puissent être consacrées à cette œuvre consi-
dérable. Il conviendra de ne pas négliger de soutenir ses efforts
par quelque remède bien choisi, répondant à une éventuelle
dia thèse chronique latente (miasme chronique), si l’examen
clinique en révèle la présence. Aucun remède ici-bas ne peut et
ne pourra jamais rétablir l’état antérieur, effacer complète-
ment ces innombrables séquelles résultant si souvent de la
méthode impuissante à guérir. »
Dans l’Aphorisme 75, Hahnemann est encore plus précis:
« Ces bouleversements de la santé, dus aux malencon-
treuses pratiques de l’allopathie (et dont on n’a jamais vu de
plus tristes exemples que dans les temps modernes) sont, de
toutes les maladies chroniques, les plus fâcheuses et les plus
incurables. Je regrette de dire, que quand elles ont dépassé un
certain degré, il paraît impossible de jamais découvrir ou
imaginer un moyen de les guérir. »

Vrai du temps de Hahnemann, ceci l’est encore plus de
nos jours, du fait des progrès réalisés dans le domaine
pharmacologique. La plupart des drogues sont nocives mais
l’expérience a enseigné que les plus nocives pour l’organisme
sont les antibiotiques, les tranquillisants, les pilules contra-
ceptives, la cortisone et les hormones. Pour ainsi dire, toute
drogue ou substance médicamenteuse peut être dommageable
pour l’organisme, pour autant que celui-ci y soit sensibilisé.
C’est ainsi que l’on assiste à des chocs anaphylactiques
mortels avec des doses minimes de pénicilline, d’aspirine ou
d’autres drogues prétendues inoffensives.

Les remèdes allopathiques n’étant jamais sélectionnés en fonc-
tion de la Loi des Semblables, ils surimposent inévitablement à
l’organisme une nouvelle maladie que celui-ci devra tenter de
neutraliser à son tour.

Si le remède a réussi à supprimer les symptômes au
niveau périphérique, le mécanisme de défense sera forcé de
rétablir un nouvel état d’équilibre à un niveau plus profond.
De cette manière, la fréquence vibratoire de l’organisme sera
perturbée à la fois par la drogue elle-même et par l’interfé-
rence avec la meilleure réponse dont était capable le système
de défense. Par conséquent, si la drogue est assez puissante ou
si la thérapeutique médicamenteuse se poursuit pendant un
temps assez long, l’organisme peut très bien sauter à un
niveau de susceptibilité à la maladie plus profond. Il est
tragique de constater que le mécanisme de défense n’est alors