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la science de l’homéopathie – page 105

substance originale. Les résultats cliniques nous apprennent
que l’énergie thérapeutique conserve toujours la « fréquence
vibratoire» de la substance originale mais que cette énergie
s’est accrue à tel point qu’elle est capable de stimuler le plan
énergétique du patient pour entraîner la guérison.

La découverte du processus de dynamisation et le prin-
cipe de similitude ont révolutionné le potentiel scientifique de
la thérapeutique. Le principe de similitude fournit une
méthode permettant de faire coïncider les vibrations réson-
nantes de presque n’importe quelle substance présente dans
l’environnement avec celle du patient. Dans les cas de soulage-
ment temporaire obtenu par l’administration d’agents théra-
peutique bruts, la forme naturelle possède souvent une inten-
sité insuffisante pour produire une guérison permanente. C’est
la découverte par Hahnemann d’une technique permettant
d’accroître, de façon indéfinie, l’intensité thérapeutique sur le
plan dynamique qui nous fournit un moyen de stimuler le
mécanisme de défense, quelle que soit l’intensité nécessaire
pour surmonter la force de la maladie.

Il faut laisser aux physiciens et aux chimistes le soin de
découvrir comment l’énergie se transfère au solvant au moyen
de cette technique. L’expérience des homéopathes peut toute-
fois donner certaines indications. Une propriété bien définie
des remèdes homéopathiques est leur sensibilité aux rayons
du soleil. Un remède exposé directement au soleil perd tout
pouvoir thérapeutique.

Il semble également que des remèdes exposés à des
températures de 45 à 50° peuvent être neutralisés. De nom-
breux homéopathes rapportent que des remèdes exposés à des
substances fortement aromatisées, en particulier le camphre,
peuvent également perdre leurs propriétés. Pourquoi ce genre
d’ exposition leur fait-elle perdre leurs propriétés? Nous
l’ignorons mais nous pouvons du moins espérer que ces
indications, produits de l’expérience, conduiront les cher-
cheurs à découvrir un jour la nature exacte de cette énergie.

Il est également permis d’espérer que grâce aux résultats
qu’obtient l’homéopathie, des chercheurs s’intéresseront pro-
chainement à la nature des remèdes homéopathes. Quand
nous en saurons plus sur leurs propriétés, il nous sera possible
de raffiner nos techniques pour faire coïncider les remèdes et
les dilutions avec chaque patient en particulier, de manière
encore plus précise qu’à l’heure actuelle. Cette éventualité
devrait encourager des chercheurs à étudier ce secteur riche
en perspectives pouvant déboucher sur des découvertes théori-