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la science de l’homéopathie – page 101

Les substances biologiquement actives sont celles dans
lesquelles les énergies sont « ouvertes» à une interaction avec
le corps; il existe une sorte d’affinité entre ces substances et
l’organisme. Si l’on consomme un aliment, si l’on ingère une
vitamine ou un comprimé d’aspirine, il se produit immédiate-
ment un enchaînement de réactions chimiques affectant plu-
sieurs organes de notre corps. Ces substances servent à l’éco-
nomie générale de l’organisme – c’est le cas des aliments –
ou ont une action toxique – comme l’arsenic, le mercure
ou certains remèdes allopathiques; tout dépend de la quan-
tité de substances absorbée et de la sensibilité particulière
du sujet. Une personne ayant un haut degré de sensibilité, ou
d’ « affinité» peut y réagir de manière si violente que la mort
s’ensuive tandis qu’une autre n’aura qu’une réaction modérée.
En étudiant la symptomatologie des empoisonnements,
Hahnemann a découvert que la sensibilité d’une personne à
une substance donnée pouvait être l’expression d’un phéno-
mène de résonance entre cette personne et la substance et c’est
ce phénomène de résonance qu’utilise l’homéopathie comme
principe thérapeutique.
Lorsqu’il existe réellement un phénomène de résonance, il
est possible de produire une guérison au moyen d’un agent
biologiquement actif, même si celui-ci se trouve à l’état brut.
Ceci explique probablement les résultats obtenus par certains
patients après une cure thermale. Il va de soi que tout le
monde ne tire pas le même bénéfice de cette thérapeutique; la
majorité n’obtiennent qu’un résultat insignifiant et certains
connaissent une aggravation de leur état. Seuls 15 à 20 % des
cas constateront une amélioration incontestable de leurs
symptômes ainsi qu’un regain de vitalité. Il s’agit sans doute
d’un phénomène de « résonance» entre les sels minéraux
contenus dans les eaux et le champ électromagnétique du
patient. Une telle action bénéfique peut durer entre six et neuf
mois, après quoi il y a rechute. Si le patient renouvelle sa cure,
on peut constater que l’effet bénéfique ne dure plus que trois
mois. A la troisième ou quatrième exposition au sel minéral
concerné, le bénéfice de la cure peut être nul. Quelle que soit la
stimulation provoquée sur le plan dynamique – à l’origine-
par un sel minéral à l’état brut, celle-ci s’affaiblira progressi-
vement au point de ne plus réussir à affecter le mécanisme de
defense.
On constate en général le même phénomène lors de
l’ administration de plantes médicinales. Si par hasard l’une
de ces plantes résonne avec le plan dynamique du patient, on
assistera à une amélioration pendant un certain laps de temps.